De : Alliance Autiste <contact@allianceautiste.org>
Date: dim. 5 févr. 2023 à 20:33
Subject: Atteinte mentale et mépris par le site « beta » de la Maison de l’Autisme, dans le cadre de l’exclusion maltraitante et préjudiciable aux autistes
To: GIRARD Mylene <mylene.girard@pm.gouv.fr>
Cc: <jose.puig@pm.gouv.fr>, COMPAGNON Claire <claire.compagnon@pm.gouv.fr>
Date: dim. 5 févr. 2023 à 20:33
Subject: Atteinte mentale et mépris par le site « beta » de la Maison de l’Autisme, dans le cadre de l’exclusion maltraitante et préjudiciable aux autistes
To: GIRARD Mylene <mylene.girard@pm.gouv.fr>
Cc: <jose.puig@pm.gouv.fr>, COMPAGNON Claire <claire.compagnon@pm.gouv.fr>
A l’attention de la « DISAND » (Délégation Interministérielle Stratégie Autisme et Neuro-Développement)
N.B. Désolés pour quoi que ce soit, mais nous faisons ce que nous pouvons (dans le cadre de supplices étatiques français), sans l’assistance qui nous est due (cf. CDPH ONU, Observation Générale N°7), et sans aucune accessibilité à l’autisme de la part des pouvoirs publics français (à l’heureuse exception de votre Délégation, dans une certaine mesure).
Le 05/02/2023
Madame la Secrétaire Générale
1. Pour rappel:
1.1. Nous ne comprenons pas pourquoi depuis plus de 6 mois – sauf erreur ou omission – vous ne répondez plus à nos demandes d’informations, de consultation, de participation, d’assistance, de fin de maltraitance etc, qui contiennent des rappels (dus au mutisme) et de nouveaux sujets.
1.1. Nous ne comprenons pas pourquoi depuis plus de 6 mois – sauf erreur ou omission – vous ne répondez plus à nos demandes d’informations, de consultation, de participation, d’assistance, de fin de maltraitance etc, qui contiennent des rappels (dus au mutisme) et de nouveaux sujets.
–> Vous voudrez peut-être avoir la gentillesse de fournir quelques indices pour permettre de mieux comprendre.
N’avons-nous donc pas le droit de comprendre au moins les motifs de notre exclusion?
N’avons-nous donc pas le droit de comprendre au moins les motifs de notre exclusion?
1.2. Nous rappelons notre demande de l’an dernier pour savoir comment faire pour avoir une domiciliation à la Maison de l’Autisme, ce qui nous semble logique et « la moindre des choses », vu son objet (en théorie).
Certes, nous avons bien perçu à quel point notre modeste association de personnes handicapées est indésirable et exclue par les « milieux autorisés » concernés, mais vous comprendrez que nous avons le droit à l’assistance, à la considération et à tout ce que nous vous demandons par tous ces rappels (qui sont nettement plus « pénibles » pour nous que pour vous).
Dès lors, nous réitérons notre demande de domiciliation, sans illusion vu notre proscription « de fait », mais si nous ne faisions pas cette demande alors la carence serait de notre côté.
Dès lors, nous réitérons notre demande de domiciliation, sans illusion vu notre proscription « de fait », mais si nous ne faisions pas cette demande alors la carence serait de notre côté.
2.1. Puisque le logo « Marianne » arboré au début de ce site laisse penser qu’il s’agit d’un organisme public, pourriez-vous nous indiquer, SVP, pour quel motif les associations de personnes autistes « dans leur diversité » (dont la nôtre, donc) ne sont pas consultées pour « co-construire » ce site ?
Note : En 2023 et depuis plus de 20 ans, il est courant d’informer les gens par des listes de diffusion par courrier électronique.
C’était d’ailleurs le cas avant l’avènement de votre auguste Délégation, et nous faisions même partie du Comité scientifique du « site gouvernemental autisme » (autisme.gouv.fr), projet coûteux et fort éphémère puisqu’il fut jeté aux orties (avec tous les autres « indésirables ») lors dudit avènement.
Nous vous avons déjà signalé ces « Troubles Administratifs en matière de Communication et de Relations Sociales » (difficultés pour utiliser les moyens modernes de communication quand on préfère ne consulter que celles ou ceux qui plaisent), en vain comme si souvent.
C’était d’ailleurs le cas avant l’avènement de votre auguste Délégation, et nous faisions même partie du Comité scientifique du « site gouvernemental autisme » (autisme.gouv.fr), projet coûteux et fort éphémère puisqu’il fut jeté aux orties (avec tous les autres « indésirables ») lors dudit avènement.
Nous vous avons déjà signalé ces « Troubles Administratifs en matière de Communication et de Relations Sociales » (difficultés pour utiliser les moyens modernes de communication quand on préfère ne consulter que celles ou ceux qui plaisent), en vain comme si souvent.
2.2. Nous aimerions bien pouvoir consulter ce site, mais c’est impossible lorsque l’on se fait AGRESSER dès la première phrase :
« Qu’est-ce que l’autisme ?
L’autisme est un trouble du neurodéveloppement » (bla bla bla, le reste est immédiatement disqualifié par la confusion initiale)
Cette hérésie insupportable revêt également un aspect méprisant, puisque vous aviez pourtant eu la gentillesse, l’an dernier, de nous confirmer que vous aviez bien compris (suite à nos explications) la différence qu’il y a entre « l’autisme » et « les troubles caractérisant l’autisme », et peut-être compris aussi la nécessité fondamentale de faire la distinction, puisque vous aviez commencé à corriger vos pages (ce dont nous comprenons la difficulté vu que l’erreur est omniprésente).
Cela fut fort apprécié, mais ici, patatras : la confusion qui empêche toute réflexion appropriée sur l’autisme revient, dans sa grossière et outrageante nudité, dès les premiers mots.
–> Qu’est-ce qui s’est passé ?
–> Comptez-vous faire corriger ?
–> Qu’est-ce qui s’est passé ?
–> Comptez-vous faire corriger ?
On passe des années de « travail de fourmis » pour obtenir de minces résultats, et dès le premier coup de vent, cela vole en éclats… Pardon de vous dire que (là encore) c’est véritablement écoeurant.
Note : Il va sans dire que (même si les chances d’acceptation sont très proches de zéro vu notre proscription) nous ne voudrions pas être domiciliés par un concept aussi erroné.
Il est vrai que les Troubles Administratifs français empêchent généralement la correction des erreurs (surtout lorsque le « Syndrome du Petit-Chef » s’en mêle), mais vous nous aviez pourtant montré que votre Délégation ne tombait pas si facilement dans ces si lamentables et préjudiciables égarements.
Il est vrai que les Troubles Administratifs français empêchent généralement la correction des erreurs (surtout lorsque le « Syndrome du Petit-Chef » s’en mêle), mais vous nous aviez pourtant montré que votre Délégation ne tombait pas si facilement dans ces si lamentables et préjudiciables égarements.
3. Tout cela (parmi tout le reste) est pour nous évidemment maltraitant.
4. Nous sommes désolés si le ton est désagréable, mais on ne peut pas forcer des personnes autistes à être agréables lorsqu’ils expriment leurs souffrances (qui sont dues NON PAS A L’AUTISME, mais à toutes ces atteintes maltraitantes).
Note : Si cette obligation tacite de « faire semblant » (qui accompagne le spectre de l’exclusion discrète) était confirmée, il s’agirait, là encore, d’une forme de maltraitance.
Si les personnes non-autistes ont envie d’être hypocrites entre elles et de se faire mutuellement accroire aux beaux habits de l’Empereur, grand bien leur fasse, mais qu’au moins elles aient la décence de ne pas obliger les personnes autistes à en faire autant. C’est notre droit.
Le roi est nu, et il n’est vraiment pas beau à voir.
En vous priant de bien vouloir pardonner les légitimes manifestations de souffrances ;
dans l’espoir maintenu de vos éclaircissements, et si possible de la fin (ou de l’amenuisement) de l’exclusion, du mutisme et du « ghosting » maltraitants,
veuillez agréer, Madame la Secrétaire Générale, l’expression de nos salutations distinguées.
dans l’espoir maintenu de vos éclaircissements, et si possible de la fin (ou de l’amenuisement) de l’exclusion, du mutisme et du « ghosting » maltraitants,
veuillez agréer, Madame la Secrétaire Générale, l’expression de nos salutations distinguées.
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Alliance Autiste
ONG d’autistes pour la liberté et la défense des autistes, l’accessibilité et la Prise En Compte Correcte de l’Autisme Partout, la lutte contre les maltraitances socio-administratives, et l’application de la CDPH en France
enregistrée en France sous le numéro W691085867
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