DILA : Recherches dans l’espoir de trouver comment obtenir les informations à fournir par l’Administration

DILA (Direction de l’Information Légale et Administrative) : Accès par les personnes handicapées autistes et leurs associations aux informations les concernant


01/02/2021 | AA –> DILA <Ref3745019>

Objet de votre message :  [asso][Formalités administrative] 20210102 Accès par les personnes handicapées autistes et leurs associations aux informations les concernant
Date d’envoi de votre message : 01/02/2021
——————————————–
Madame ou Monsieur le Responsable de l’Information Administrative française
1/ Nous vous prions de bien vouloir nous indiquer les mesures mises en
place par l’Etat français pour permettre aux personnes handicapées
d’accéder aux informations relatives aux politiques publiques qui les
concernent, autant que de besoin, c’est à dire – notamment – d’obtenir des
réponses à ceux de leurs questionnements pour lesquels aucune réponse ne
semble apparaître dans les publications ou les sites Internet
gouvernementaux.
2/ Dans le cas où les mesures décrites dans la question 1
existeraient, nous vous demandons de bien vouloir nous indiquer quels sont
(…….suite…….) (espace insuffisant pour écrire la suite de notre
texte – nous demandons des mesures pour obtenir l’espace nécessaire)


03/02/2021 | DILA <Ref3745019> –> AA

République Française - service-public.fr
Bonjour,

Merci pour l’intérêt que vous portez à service-public.fr.

Vous avez écrit à la messagerie du site service-public.fr.

L’équipe de Service-Public.fr vous aide à trouver une information générale répondant à votre demande. Si nécessaire, nous vous orientons vers l’interlocuteur susceptible de compléter cette réponse.

Nous ne sommes pas en mesure de traiter votre demande qui relève de la compétence du Secrétariat d’État auprès du Premier ministre, chargé des personnes handicapées.

Nous vous suggérons de contacter et d’interroger ses services à l’aide des coordonnées accessibles dans l’annuaire de service-public.fr :https://lannuaire.service-public.fr/gouvernement/secretaire-d-etat_1268545

A toutes fins utiles, voici le lien sur son site internet :https://handicap.gouv.fr/

En regrettant de ne pouvoir vous apporter de réponse précise,

Cordialement.

M. J***
Equipe Messagerie
service-public.fr

03/02/2021 | AA –> DILA <Ref3745019>

De : Alliance Autiste <contact@allianceautiste.org>
Date: mer. 3 févr. 2021 à 15:07
Subject: Re: <Ref3745019> [asso][Formalités administrative] 20210102 Accès par les personnes handicapées autistes et leurs associations aux informations les concernant
To: <information.administrative.sp@service-public.fr>
 
Bonjour et merci pour votre réponse.

Cette réponse ne peut pas répondre à notre questionnement car il n’a pas été possible de le formuler intégralement, à cause d’un problème de restriction de caractères dans votre formulaire.

 
Nous vous avons demandé l’aménagement nécessaire, c’est à dire que nous vous demandons si vous nous autorisez à vous écrire notre message en entier.
Alors seulement, il sera possible de le prendre en considération.
 
Merci.

05/02/2021 | DILA <Ref3745019> –> AA

République Française - service-public.fr
Bonjour,

En réponse à votre message en retour, s’agissant du premier point de votre message initial qui était de savoir quelles étaient “les mesures mises en place par l’Etat français pour permettre aux personnes handicapées d’accéder aux informations relatives aux politiques publiques qui les concernent, autant que de besoin, c’est à dire – notamment – d’obtenir des réponses à ceux de leurs questionnements pour lesquels aucune réponse ne semble apparaître dans les publications ou les sites Internet …”, nous ne pouvons que réitérer les termes de notre réponse précédente, à savoir que nous vous invitons à contacter et à poser vos questions aux services du Secrétariat d’État auprès du Premier ministre, chargé des personnes handicapées dont vous trouverez les  coordonnées dans l’annuaire de service-public.fr :  https://lannuaire.service-public.fr/gouvernement/secretaire-d-etat_1268545

-S’agissant de votre deuxième point, notre formulaire de contact : https://www.service-public.fr/particuliers/vos-questions/droit-demarche/question-droit-demarche , en l’état actuel des choses, n’est pas aménageable,  et le nombre de caractères à y faire figurer est effectivement limité à 800.
Vous pouvez néanmoins poser votre ou vos questions de façon synthétique.

Nous vous suggérons de faire part de cette dernière remarque sur le site gouvernement.fr : http://www.gouvernement.fr/premier-ministre/ecrire
Dans l’attente, nous restons à votre disposition pour répondre à vos prochaines questions.
 
Cordialement,

 
M. J***
Equipe Messagerie
service-public.fr

14/02/2021 | AA –> DILA <Ref3745019>

De : Alliance Autiste <contact@allianceautiste.org>
Date: dim. 14 févr. 2021 à 22:52
Subject: Re: <Ref3745019> [asso][Formalités administrative] 20210102 Accès par les personnes handicapées autistes et leurs associations aux informations les concernant
To: <information.administrative.sp@service-public.fr>

Bonjour et merci
 
Concernant le point 1, le SEPH ne nous répond plus depuis des années, donc le conseil que vous nous donnez ne peut pas être mis en application. Donc, comment faire, quels sont tous les recours possibles, SVP ?
 
Deuxième et dernier point :
 
2/ Dans le cas où les mesures décrites dans la question 1 existeraient, nous vous demandons de bien vouloir nous indiquer quels sont les recours (bien lire “les” recours, au pluriel, c’est à dire tous les recours légaux possibles) pour contraindre les autorités gouvernementales à nous fournir ces informations.

La présente demande d’information (ici, à votre adresse) résulte de difficultés rencontrées dans nos tentatives pour recevoir, de la part de certaines entités gouvernementales, les informations qui nous sont dues selon la Convention relative aux Droits des Personnes Handicapées des Nations-Unies et ses Observations Générales.

Nous aimerions insister pour vous demander de NE PAS modifier nos questions (c’est à dire de ne pas les ré-écrire différemment dans vos réponses), car des réponses fournies à des questions différentes des nôtres (même légèrement) ne répondraient plus à celles-ci et créeraient d’interminables échanges de courriels visant à constamment rectifier en rappelant nos questions précises telles qu’énoncées.

Nous pouvons cependant fournir des éclaircissements si vous nous le demandez.

Dans cette attente, nous vous prions d’agréer, Madame ou Monsieur le Responsable de l’Information Administrative française, l’expression de nos salutations distinguées.


18/02/2021 | DILA <Ref3745019> –> AA

République Française - service-public.fr

Bonjour,

En réponse à votre message en retour, nous vous suggérons d’interroger la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) qui peut être saisie par les personnes (physiques ou morales) qui se sont vus opposer une décision défavorable en matière d’accès aux documents administratifs ou de réutilisation des informations publiques.

Les modalités de saisine de la CADA vont sont décrites à partir de son site : https://www.cada.fr/

Vous trouverez l’ensemble de ses coordonnées dans l’annuaire de service-public.fr https://lannuaire.service-public.fr/autorites-independantes/autorite-administrative-independante_172082

Cordialement.

 
M. J***
Equipe Messagerie
service-public.fr

19/02/2021 | AA –> DILA <Ref3745019>

De : Alliance Autiste <contact@allianceautiste.org>
Date: ven. 19 févr. 2021 à 23:55
Subject: Re: <Ref3745019> [asso][Formalités administrative] 20210102 Accès par les personnes handicapées autistes et leurs associations aux informations les concernant
To: <information.administrative.sp@service-public.fr>
Bonjour et merci pour votre réponse.

Nous pouvons interroger la CADA.

Mais il y a deux problèmes :
 
1/ La CADA traite de “documents administratifs”.
Nous ne parlons pas de “documents” mais “d’informations” (qui éventuellement peuvent ne figurer sur aucun document, tout en restant exigibles).
 
2/ Notre demande de renseignement à votre attention n’est pas pour connaître une entité que nous “pouvons” interroger parce qu’elle serait “suggérée”, mais ce qui suit (c’est pourquoi nous avons insisté sur “tous les recours”, dans l’espoir que ce soit vu) :
 
“(…) nous vous demandons de bien vouloir nous indiquer quels sont les recours (bien lire “les” recours, au pluriel, c’est à dire tous les recours légaux possibles) pour contraindre les autorités gouvernementales à nous fournir ces informations.  
 
Merci.

22/02/2021 | DILA <Ref3745019> –> AA

République Française - service-public.fr
Bonjour,

En réponse à votre message en retour, vous nous avez fait part, dans l’un de vos messages précédents, que le Secrétariat d’État auprès du Premier ministre, chargée des personnes handicapées (SEPH) n’avait pas répondu à vos différentes saisines et notamment à votre demande concernant les mesures mises en place par l’Etat français pour permettre aux personnes handicapées d’accéder aux informations relatives aux politiques publiques qui les concernent, et notamment d’obtenir des réponses à ceux de leurs questionnements pour lesquels aucune réponse ne semble apparaître dans les publications ou les sites Internet gouvernementaux.

Sachez qu’en cas de litige avec une administration, vous pouvez saisir le juge administratif.

La décision administrative contestée peut être écrite (explicite) mais elle peut aussi résulter du silence gardé par l’administration sur votre demande (implicite). (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2474)

Vous pourrez consulter les différentes voies de recours administratifs à partir de service public.fr :https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/N20312

Au préalable, rien ne vous empêche d’interroger la CADA à partir de son formulaire de contact : https://www.cada.fr/formulaire-de-saisine

En effet, la CADA, comme vous pourrez le lire sur son site, (https://www.cada.fr/) “est  une autorité administrative indépendante chargée de veiller à la liberté d’accès aux documents administratifs et aux archives publiques ainsi qu’à la réutilisation des informations publiques.

Elle peut être saisie par les personnes (physiques ou morales) qui se sont vues opposer une décision défavorable en matière d’accès aux documents administratifs ou de réutilisation des informations publiques. … “

En souhaitant que vos démarches aboutissent;

Cordialement

 
M. J***
Equipe Messagerie
service-public.fr

24/02/2021 | AA –> DILA <Ref3745019>

De : Alliance Autiste <contact@allianceautiste.org>
Date: mer. 24 févr. 2021 à 16:03
Subject: Re: <Ref3745019> [asso][Formalités administrative] 20210102 Accès par les personnes handicapées autistes et leurs associations aux informations les concernant
To: <information.administrative.sp@service-public.fr>

Bonjour, merci beaucoup pour toutes ces précisions très utiles et qui nous satisfont.

25/02/2021 | DILA <Ref3745019> –> AA

République Française - service-public.fr
Bonjour,

Merci pour votre retour.

Nous vous remercions de l’intérêt que vous portez au site service-public.fr et restons à votre disposition pour vos démarches ultérieures.

Cordialement.


21/03/2021 | AA –> DILA <Ref3745019>

De : Alliance Autiste <contact@allianceautiste.org>

Date: dim. 21 mars 2021 à 21:38
Subject: Re: <Ref3745019> [asso][Formalités administrative] 20210102 Accès par les personnes handicapées autistes et leurs associations aux informations les concernant
To: <information.administrative.sp@service-public.fr>

Bonjour, nous devons revenir vers vous, après avoir cru que les informations que vous nous aviez fournies étaient adéquates.

Nous avons interrogé la CADA, qui apparemment ne peut traiter que de “documents” ou de “réutilisation d’informations publiques”.
Qu’est-ce que la “réutilisation des informations publiques”, SVP ?
Si cela ne correspond pas à nos demandes d’informations auprès de l’Administration française, alors cela veut dire que la CADA n’est pas concernée.
Nous vous redisons que les informations que nous demandons ne sont pas forcément déjà existantes ou publiées ou sur des documents.
Ceci n’empêche pas que nous avons droit aux informations nous concernant.
Comment faire donc, SVP ?


23/03/2021 | DILA <Ref3745019> –> AA

République Française - service-public.fr
Bonjour,

En réponse à votre message en retour, nous revenons sur notre dernier message qui vous indiquait qu’en l’absence de réponse des différentes administrations que vous avez interrogées et notamment du Secrétariat d’État chargé des personnes handicapées (SEPH) qui n’avait jamais répondu à vos différentes saisines et plus particulièrement à votre demande concernant les mesures mises en place par l’Etat français pour permettre aux personnes  handicapées d’accéder aux informations relatives aux politiques publiques qui les concernent et d’obtenir des réponses à ceux de leurs questionnements pour lesquels aucune réponse ne semble apparaître dans les publications ou les sites Internet gouvernementaux, vous pouvez effectuer un recours administratif.

En effet, la décision administrative contestée peut être écrite (explicite) ou résulter du silence gardé par l’administration sur votre demande (implicite).

Les différentes voies de recours administratifs vous sont décrites à partir de service public.fr : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2474

Cordialement,


21/03/2021 | AA –> DILA <Ref3745019>

De : Alliance Autiste <contact@allianceautiste.org>
Date: mer. 24 mars 2021 à 15:49
Subject: Re: <Ref3745019> [asso][Formalités administrative] 20210102 Accès par les personnes handicapées autistes et leurs associations aux informations les concernant
To: <information.administrative.sp@service-public.fr>

Bonjour et merci beaucoup pour cette information.
 
Pour le cas dont nous parlons (SEPH), comment savoir quel type de recours faire ? (gracieux, hiérarchique, RAPO…)..

C’est compliqué… Où trouver l’assistance socio-administrative nécessaire pour faire ces démarches ?…

Nous ne savons pas quoi écrire dans une lettre de recours.
(La question de l’assistance socio-administrative en général pour les associations d’autistes fait justement partie des demandes d’informations qui sont ignorées par la SEPH.)
 
En général, les TA ne daignent pas répondre, ou prennent plaisir à le faire pour rejeter une demande mal faite…
 
Qui peut nous aider ?
Normalement cela devrait être le SEPH mais il nous ignore depuis des années, donc comment faire ?
 
Merci
 

P.S.

Pour votre information, la CADA confirme qu’elle ne peut pas répondre à notre recherche (voir extrait plus bas).
(Toutes ces vaines tentatives confirment que nous avons besoin d’aide pour ces recherches.)

Monsieur, Madame,

J’ai pris connaissance de vos message qui ont retenu toute mon attention. Toutefois et comme indiqué dans les précédents courriels,  j’ai le regret de vous faire savoir que votre demande, qui ne relève pas de sa compétence, ne saurait être satisfaite par la CADA. En effet le rôle de la CADA est (https://www.cada.fr/lacada/le-role-de-la-cada ), pour le public, d’intervenir à titre de recours lorsqu’elle est saisie par une personne à qui l’administration refuse de communiquer un document administratif existant. Elle est chargée, dans ce cas, d’émettre un avis sur le caractère communicable ou non des documents administratifs.


30/03/2021 | DILA <Ref3745019> –> AA

République Française - service-public.fr
Bonjour,

En réponse à votre message en retour, pour vous conseiller juridiquement et vous aider dans vos démarches, nous vous invitons à consulter gratuitement un avocat lors de permanences proposées par différents organismes et institutions dont vous trouverez la liste sur la page suivante de service-public.fr :  https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F20706

Cordialement,


01/04/2021 | AA –> DILA <Ref3745019>

 

Synthèse par ChatGPT

Défis liés aux avocats et permanences téléphoniques

L’Alliance Autiste préfère travailler par écrit et souligne les défis associés aux avocats et aux permanences téléphoniques en raison de la communication et de la socialisation difficiles pour les personnes autistes.

Étude des violations de la CDPH

L’organisation étudie actuellement les problèmes de violations de la Convention des droits des personnes handicapées (CDPH) par l’État français, tout en reconnaissant les efforts de Service-Public.fr.

Difficulté d’accès à l’information

L’Alliance Autiste exprime sa préoccupation quant à la complexité potentielle d’obtenir des informations avec l’aide d’avocats, soulignant les obstacles de communication et de socialisation supplémentaires. Ils demandent des mesures publiques pour faciliter l’accès à l’information par les personnes handicapées.

Remarques sur le rôle de Service-Public.fr

L’organisation interroge Service-Public.fr sur ses procédures lorsque les entités publiques ne fournissent pas les informations demandées. Ils estiment que le service devrait avoir accès aux mesures publiques prévues par l’État pour garantir l’accès à l’information.

Appel à l’action

L’Alliance Autiste demande à Service-Public.fr de fournir l’information demandée ou de prendre des mesures appropriées pour s’assurer qu’elle est fournie. Ils soulignent que l’usager, en particulier s’il est handicapé, ne devrait pas avoir à lutter pour obtenir des informations.

Réflexion sur les recours juridiques

L’organisation considère la possibilité de traîner le SEPH devant le Tribunal Administratif comme surréaliste et trop complexe. Ils envisagent une LRAR pour une confirmation officielle par écrit.

 

De : Alliance Autiste <contact@allianceautiste.org>
Date: jeu. 1 avr. 2021 à 23:21
Subject: Re: <Ref3745019> [asso][Formalités administrative] 20210102 Accès par les personnes handicapées autistes et leurs associations aux informations les concernant
To: <information.administrative.sp@service-public.fr>

Bonjour et merci.
Nous ne savons pas quoi faire ni penser avec le concept des “avocats”, et encore moins avec celui de “permanences”.
Nous travaillons par écrit, ce qui exclut l’idée de recourir à des permanences téléphoniques (même en imaginant qu’elles seraient techniquement et humainement accessibles aux autistes).
 
Nous étudions en ce moment les divers problèmes de violations de la CDPH par l’Etat français, c’est à dire par les services publics et les autorités publiques (et à ce sujet nous n’avons pas vraiment de doléances concernant Service-Public.fr, qui fait beaucoup d’efforts pour nous répondre).
 
Si pour obtenir l’information recherchée ici il faut se faire assister d’avocats, c’est bien trop compliqué, cela rajoute des difficultés de communication et de socialisation en plus, et de toutes façons il y a infiniment peu de chances pour qu’un avocat daigne nous expliquer par écrit et gratuitement comment faire.
 
Nous souhaitons savoir quelles sont les mesures publiques éventuellement prévues par l’Etat français pour permettre l’accès, par les personnes handicapées, aux informations qui les concernent.
 
Vous comprenez que si la seule entité qui – selon vous – pourrait fournir l’information souhaitée est le SEPH, et si ce même SEPH, précisément, est lui aussi coupable de refus ou de défaut d’accès aux informations, il y a un vrai problème.
 
S’il existe des”mesures publiques éventuellement prévues par l’Etat français pour permettre l’accès, par les personnes handicapées, aux informations qui les concernent.”, alors nous croyons que Service-Public.fr devrait avoir accès à cette information, notamment afin de pouvoir la délivrer aux usagers concernés. 
Ne le croyez-vous pas ?
 
Comment est-ce que procède Service-Public.fr lorsque les ministères ou autre entités publics qu’il conseille ne fournissent pas les informations demandées ?
Dans un tel cas, cela signifie que le conseil ainsi donné par votre service n’est pas adéquat, puisqu’il ne permet pas d’obtenir l’information recherchée.
Ce n’est pas à l’usager – de surcroît handicapé – de s’engager dans des chemins de croix pendant des années pour obtenir des informations en essayant de les “soutirer” auprès de services administratifs qui soit orientent ailleurs, soit ne répondent pas : cela n’est pas du “service”, mais de l’exclusion : ailleurs, toujours ailleurs, encore ailleurs, c’est à dire nulle part.
 
Pour ces motifs, nous vous prions à nouveau de bien vouloir soit nous fournir l’information initialement demandée, soit faire en sorte qu’elle nous soit fournie, c’est à dire en mettant en oeuvre les mesures adéquates et suffisantes pour y parvenir.
 
Merci beaucoup.
 
P.S. 
 
Si le seul moyen pour notre association de personnes handicapées autistes, pour obtenir l’information souhaitée (“les mesures publiques éventuellement prévues par l’Etat français pour permettre l’accès, par les personnes handicapées, aux informations qui les concernent.”) est de tenter de traîner le SEPH devant le Tribunal Administratif, c’est surréaliste, bien trop compliqué pour nous, et de plus on se demande si cela ne répond pas indirectement à notre questionnement.
 
Si pour Service-Public.fr c’est le seul moyen (puis la CADA n’est pas concernée, et puisque le SEPH ne nous répond jamais), alors évidemment nous ne pourrons pas faire cela car c’est hautement inaccessible (et ubuesque), et dans ce cas il faudrait que nous puissions vous envoyer une LRAR avec les présents échanges, pour que vous nous confirmiez cela de manière plus officielle que par courriel. En espérant que Service-Public.fr (ou l’entité correspondante) accepterait de répondre (par écrit) à notre lettre évidemment. Donc dans ce cas nous vous prions de nous indiquer à quel service et quelle adresse envoyer notre LRAR.

Merci.


02/04/2021 | DILA <Ref3745019> –> AA

République Française - service-public.fr
Bonjour,

En réponse à votre message en retour, nous vous rapelons que le rôle de l’équipe messagerie de Service-Public.fr est d’aider les usagers à trouver une information générale répondant à leur demande (par courriel), s’agissant de leurs droits et démarches. Si nécessaire, nous les orientons vers l’interlocuteur susceptible de compléter cette réponse.
Nous ne recevons pas de courrier postal.

En conséquence, nous ne pouvons que vous orienter et vous inviter à saisir les services concernés, dont vous trouverez les coordonnées dans l’annuaire de service-public.fr, à savoir :

– Mme la Déléguée interministérielle à la stratégie nationale pour l’autisme au sein des troubles du neuro-développement : https://lannuaire.service-public.fr/gouvernement/administration-centrale-ou-ministere_1093944

– M. Le Ministre des Solidarités et de la Santé : https://lannuaire.service-public.fr/gouvernement/administration-centrale-ou-ministere_192696

Cordialement,


23/04/2021 | AA –> DILA <Ref3745019>

 

Synthèse par ChatGPT

Historique des tentatives d’obtention d’informations

L’Alliance Autiste explique les difficultés rencontrées au cours des années en tentant d’obtenir des informations du SEPH et de la DISAND, soulignant le manque de réponse du SEPH et les obstacles posés par la DISAND.

Interrogations sur le rôle de Service-Public.fr

Ils questionnent le rôle de Service-Public.fr, soulignant que le site est censé informer et orienter les usagers vers les services administratifs, mais qu’ils ont été principalement orientés vers des entités qui ne répondent pas.

Défis liés à l’accessibilité universelle

L’organisation soulève des préoccupations quant à l’accessibilité universelle du droit, pointant vers la DILA qui ne semble pas offrir de service spécifique à cet égard.

Exclusion des associations en tant qu’usagers

L’Alliance Autiste interroge la définition d'”usager”, se demandant si elle exclut les associations en tant que personnes morales. Ils remettent en question l’applicabilité de l’assistance juridictionnelle pour les associations.

Obstacles aux recours judiciaires

Ils expriment des difficultés à envisager des recours judiciaires sans assistance, soulignant l’inaccessibilité des permanences téléphoniques et recherchent des moyens de lever ces barrières.

Gymkhana administratif décourageant

L’organisation décrit le processus d’obtention d’informations comme un “gymkhana” administratif complexe et presque impossible, soulignant le découragement résultant de la multitude d’étapes et d’obstacles.

Appel à l’aide et à la clarification

Enfin, l’Alliance Autiste sollicite une assistance et des clarifications sur la manière dont les associations, en tant que personnes morales, peuvent obtenir des informations de l’Administration française, surtout lorsque des besoins spécifiques liés au handicap sont présents.

 
 
De : Alliance Autiste <contact@allianceautiste.org>
Date: ven. 23 avr. 2021 à 16:16
Subject: Re: <Ref3745019> [asso][Formalités administrative] 20210102 Accès par les personnes handicapées autistes et leurs associations aux informations les concernant
To: <information.administrative.sp@service-public.fr>

 

Le 23/04/2021
 
Bonjour et merci.
 
Nous essayons depuis des années de faire comme vous proposez, c’est à dire notamment d’obtenir des informations de la part du SEPH et de la DISAND (Délégation interministérielle autisme) mais cela ne fonctionne pas : le SEPH ne nous répond jamais, et la DISAND trouve maints obstacles pour ne pas aborder nos demandes d’informations les plus importantes.
 
C’est précisément à cause de ce mutisme et de cette opacité que nous recherchons des solutions à cette situation.
 
Donc nous vous avons interrogés, puisque théoriquement vous fournissez des informations relatives à l’administration et aux démarches administratives.
 
“Service-public.fr a pour mission d’informer l’usager et de l’orienter vers les services qui lui permettent de connaître ses obligations, d’exercer ses droits et d’accomplir ses démarches administratives. C’est le site officiel de l’administration française, le portail unique de renseignement administratif et d’accès aux services en ligne, réalisé en partenariat avec les administrations nationales et locales.”
 
La DILA est présentée dans la page https://www.dila.premier-ministre.gouv.fr/decouvrez-la-dila/decouvrez-la-dila qui mentionne “l’accès au droit” et une liste de ressources en ligne mais pas de service relatif à l’accessibilité universelle du droit.
(Cette page comporte une faute à “Textes législtaifs”.)
 
Vous nous avez orientés principalement vers les entités qui sont précisément celles qui ne nous répondent pas, ce qui motive notre recherche…
 
Même en imaginant l’idée d’un recours administratif ou hiérarchique visant le SEPH, on voit mal comment celui-ci finirait par accepter de nous dire comment procéder pour que nous puissions faire en sorte qu’il soit obligé de nous répondre. Il lui suffit de continuer à se maintenir dans son mutisme confortable – et coupable.
 
Vous insistez sur le fait que Service-Public.fr a pour vocation de renseigner “les usagers” : est-ce que cela exclut les associations, et si oui, où donc peuvent-elles s’adresser ? 
Une association, en tant que personne morale, n’est-elle donc pas un “usager” de l’Administration ?
Le terme “usager” est-il pour vous synonyme de “particulier”, ou est-ce qu’au contraire il est utilisé en englobant toute personne ou entité qui “fait usage” des services publics ?
 
Concernant le recours au Tribunal Administratif, pour cela il nous faut une assistance car vous ne mentionnez que des permanences téléphoniques, or ce mode de communication nous est inaccessible (et c’est ici un exemple de carence en matière d’accessibilité universelle).
(A l’inverse, le fait de pouvoir communiquer avec vous par courriel est un “exemple à suivre”, d’autant plus que vos réponses font preuve de patience et de sérieux malgré les difficultés. Et surtout, vous répondez, ce qui est évidemment une première condition indispensable pour obtenir des informations.)
 
Nous voulons bien essayer de saisir le Tribunal Administratif, mais comment le faire sans assistance ? Comment consulter des avocats, même gratuitement, lorsque c’est possible seulement par téléphone ce qui est impossible pour nous ?
Et est-ce que l’aide juridictionnelle est applicable pour les associations ? Dans la négative, comment faire alors ? Il semblerait que le recours à un avocat soit obligatoire pour les TA.
 
C’est un vrai parcours du combattant…
Ainsi, suste pour obtenir une information ou une précision sur une politique, une mesure ou un mécanisme de l’Administration ayant une incidence sur la vie des personnes handicapées, nous devons :
1- Passer au moins un an à essayer de “tirer les vers du nez” très patiemment auprès de la DISAND ;
2- Perdre du temps à discuter avec elle au sujet des divers obstacles qu’elle trouve pour ne pas aborder certains questionnements ;
3- Lui envoyer de nombreuses lettres recommandées, dans l’espoir que cela augmente les chances de recevoir ces informations (tout en vexant le moins possible) ;
4- Interroger longuement Service-Public.fr ;
5- Interroger la CADA (pour rien, ce qui était prévisible) ;
6- Envisager des recours gracieux et hiérarchiques : auprès de qui, puisque de toutes façons le PM ne nous répond pas non plus (et en plus, toutes nos lettres au PM et au SEPH sont transférées par ceux-ci à la DISAND, donc comment faire un recours hiérarchique dans ces conditions ??) ;
7- Lire qu’il existe des permanences gratuites d’avocats qui nous sont inaccessibles ;
8- Rechercher une assistance pour “l’accès au droit” afin d’envisager la voie judiciaire pour obtenir enfin les informations demandées à la DISAND, au SEPH, au PM et aux autres ;
9- Lire que pour trouver comment obtenir cette assistance, il faudrait demander au SEPH (qui ne répond jamais et qui redirige vers la DISAND, laquelle ne risque pas de nous faire connaître le mécanisme qui nous permettrait de l’obiger à nous donner ces informations – en supposant qu’il existe) ;
10- Et s’attendre à de nouveaux mystères, sacs de noeuds et obstacles, sans aucun espoir de “bout du tunnel”…
 
Autrement dit, au lieu de nous donner les informations et précisions dont nous avons besoin, l’Administration française nous contraint à une sorte de “gymkana” quasiment impossible à réaliser, et au bout de quelques dizaines ou centaines d’heures ou de courriels ou de lettres, on finit par oublier ce que l’on cherchait initialement, en étant noyés dans des concepts “administratifs” et procéduraux à n’en plus finir, qui – en plus – doivent être effectués en prenant grand soin de ne surtout vexer personne (par exemple, le fait de mentionner le concept de “crime de lèse-fonctionnaire” serait assurément vexatoire et donc suffisant pour nous ignorer, de la part de la quasi-totalité de l’Administration française).
 
Comment s’en sortir dans ces conditions ? 
Qui va enfin nous aider ?
Comment obtenir les informations relatives à l’Administration française :
– quand on n’est pas “un usager” mais une association ?
– et/ou quand on a besoin d’une assistance propre au handicap ?
 
Pouvez-vous nous aider, SVP ?
Qui peut nous aider ?

Merci.

 
P.S.
La page https://handicap.gouv.fr/vivre-avec-un-handicap/acceder-se-deplacer/article/loi-du-11-fevrier-2005 mentionne bien “L’accessibilité universelle pour tous les handicaps“, en citant, tout à la fin, “l’obligation d’accessibilité (…) [des] services publics ((…), accès au droit…).”
Cette page semble dépendre du SEPH. Mais si nous interrogeons celui-ci pour qu’il nous dise en quoi cette obligation est appliquée concrètement (avec des exemples réels et vérifiables), il ne nous répondra pas…

26/04/2021 | DILA <Ref3745019> –> AA

République Française - service-public.fr
Bonjour,

En réponse à votre message en retour, nous ne pouvons que réitérer les termes de nos messages précédents à savoir que nous ne pouvons que vous orienter et vous inviter à saisir les services concernés par votre demande, dont vous trouverez les coordonnées dans l’annuaire de service-public.fr, à savoir : 

– Mme la Déléguée interministérielle à la stratégie nationale pour l’autisme au sein des troubles du neuro-développement : https://lannuaire.service-public.fr/gouvernement/administration-centrale-ou-ministere_1093944

– M. Le Ministre des Solidarités et de la Santé : https://lannuaire.service-public.fr/gouvernement/administration-centrale-ou-ministere_192696

En l’absence de réponse écrite de la part de ces services, et lorsqu’il sera possible de le faire bien sûr (contexte de crise sanitaire), nous vous suggérons de demander et d’obtenir un RDV avec l’un de ces services,  afin de soumettre oralement votre requête.

Cordialement,


29/04/2021 | AA –> DILA <Ref3745019>

De : Alliance Autiste <contact@allianceautiste.org>

Date: jeu. 29 avr. 2021 à 17:51
Subject: Re: <Ref3745019> [asso][Formalités administrative] 20210102 Accès par les personnes handicapées autistes et leurs associations aux informations les concernant
To: <information.administrative.sp@service-public.fr>

Le 29/04/2021
 
Madame ou Monsieur le Responsable de l’Information Administrative française
 
Nous vous remercions pour vos réponses, mais (comme déjà expliqué) celles-ci nous invitent systématiquement, pour trouver assistance, à contacter les organismes qui précisément sont ceux qui ne nous répondent pas, ce qui justement motive notre demande à votre adresse.
 
Nous avons besoin d’une assistance pour tenter de suivre la piste judiciaire que vous nous avez suggérée (Tribunal Administratif), dans l’espoir de faire en sorte que les entités étatiques en question acceptent enfin de consentir à fournir les informations, précisions et explications demandées, c’est à dire de respecter (au moins ici) la CDPH de l’ONU, notamment.
 
De ce fait, alors que ces entités ignorent déjà la plupart de nos demandes d’informations, l’idée selon laquelle ces autorités publiques accepteraient finalement de nous répondre pour nous aider à les poursuivre auprès d’un Tribunal Administratif (et surtout pour une procédure qui aurait pour but de les contraindre à répondre) n’est pas accessible à nos capacités intellectuelles.
Nous ne savons donc pas quoi en faire.
 
Il y a peut-être eu des problèmes lors de la lecture (ou de la formulation) de notre précédent courriel, qui d’ailleurs contenait d’autres demandes de précisions (exemple : “les usagers”), et que nous aimerions donc vous inviter à relire avec la meilleure attention, si possible.
 
Enfin, nous précisons que les informations fournies verbalement sont intangibles et inutilisables.
Nous ne savons pas quoi en faire, et nous sommes en droit d’obtenir ces informations sous la forme écrite, ce qui relève aussi de la simple décence.
 
Enfin, nous constations que les discussions relatives aux difficultés liées au manque de place dans votre formulaire de contact ont malheureusement fait oublier de vous soumettre notre message initial du 01/02/2021 dans son intégralité : nous vous prions de bien vouloir nous en excuser, et nous le reproduisons ci-après, dans l’espoir que cela puisse contribuer à une clarification de notre requête.
 
“Madame ou Monsieur le Responsable de l’Information Administrative française

1/ Nous vous prions de bien vouloir nous indiquer les mesures mises en place par l’Etat français pour permettre aux personnes handicapées d’accéder aux informations relatives aux politiques publiques qui les concernent, autant que de besoin, c’est à dire – notamment – d’obtenir des réponses à ceux de leurs questionnements pour lesquels aucune réponse ne semble apparaître dans les publications ou les sites Internet gouvernementaux.

2/ Dans le cas où les mesures décrites dans la question 1 existeraient, nous vous demandons de bien vouloir nous indiquer quels sont
[à partir d’ici, suite du message ayant été tronqué par votre système]
 les recours (bien lire “les” recours, au pluriel, c’est à dire tous les recours légaux possibles) pour contraindre les autorités gouvernementales à nous fournir ces informations.

La présente demande d’information (ici, à votre adresse) résulte de difficultés rencontrées dans nos tentatives pour recevoir, de la part de certaines entités gouvernementales, les informations qui nous sont dues selon la Convention relative aux Droits des Personnes Handicapées des Nations-Unies et ses Observations Générales.

Nous aimerions insister pour vous demander de NE PAS modifier nos questions (c’est à dire de ne pas les ré-écrire différemment dans vos réponses), car des réponses fournies à des questions différentes des nôtres (même légèrement) ne répondraient plus à celles-ci et créeraient d’interminables échanges de courriels visant à constamment rectifier en rappelant nos questions précises telles qu’énoncées.

Nous pouvons cependant fournir des éclaircissements si vous nous le demandez.

Dans cette attente, nous vous prions d’agréer, Madame ou Monsieur le Responsable de l’Information Administrative française, l’expression de nos salutations distinguées.”

 
Compte-tenu de la longueur de cette tentative pour obtenir les informations nécessaires de la part de la DILA, il serait peut-être utile de soumettre cette problématique à un spécialiste qui, au sein de votre Direction (ou ailleurs), nous fournirait enfin les précisions attendues (et légitimement exigibles), autrement dit la clé de l’énigme.
 
Dans cette attente, nous vous prions d’agréer, Madame ou Monsieur le Responsable de l’Information Administrative française, l’expression de nos salutations distinguées.
 
L’Alliance Autiste

30/04/2021 | AA –> DILA <Ref3745019>

De : Alliance Autiste <contact@allianceautiste.org>
Date: jeu. 29 avr. 2021 à 23:47
Subject: Re: <Ref3745019> [asso][Formalités administrative] 20210102 Accès par les personnes handicapées autistes et leurs associations aux informations les concernant
To: <information.administrative.sp@service-public.fr>
 
20210430 AA_ServPub_PECCAP-Accessibilité_{DILA} Problème d’inaccessibilité des formulaires
 
Le 30/04/2021

Madame ou Monsieur le Responsable de l’Information Administrative française

Nous revenons vers vous à propos des problèmes d’accessibilité de votre formulaire de demande de renseignements administratifs en ligne.

Vous nous avez expliqué :

“-S’agissant de votre deuxième point, notre formulaire de contact : https://www.service-public.fr/particuliers/vos-questions/droit-demarche/question-droit-demarche , en l’état actuel des choses, n’est pas aménageable,  et le nombre de caractères à y faire figurer est effectivement limité à 800.
Vous pouvez néanmoins poser votre ou vos questions de façon synthétique.
Nous vous suggérons de faire part de cette dernière remarque sur le site gouvernement.fr : http://www.gouvernement.fr/premier-ministre/ecrire

Nous avons donc déposé un message sur la page de contact du Premier Ministre (qui, lui, ne comporte pas la limitation incriminée) ; cependant, puisque celui-ci ne nous répond jamais, nous vous adressons tout de même nos demandes d’informations et de précisions ci-dessous.

1/ Remarque : Description d’un exemple de difficultés

Concernant “Vous pouvez néanmoins poser votre ou vos questions de façon synthétique.” : non, nous n’avons pas cette faculté. La synthèse (et, souvent, l’amalgame) est peut-être facile pour des personnes non-autistes, mais pas pour des personnes autistes soucieuses des meilleurs efforts pour réduire les confusions ne manquant pas de naître lorsque les choses sont exprimées de manière résumée (ou, pire, lorsque le destinataire se croit en mesure de les résumer lui-même, ce qui les dénature très regrettablement).

2/ Demande d’informations relatives aux mesures palliatives à prévoir

Compte-tenu du fait que l’exiguïté de ce formulaire est de nature à pénaliser des demandes effectuées par les personnes ayant des difficultés ou des particularités dans la communication, ou des préoccupations telles qu’exposées ci-dessus, nous vous prions de bien vouloir nous faire savoir dans quelle mesure votre Direction envisagera (ou pas) de faire le nécessaire pour résoudre ce problème.

3/ Demande d’informations relatives à la consultation des personnes handicapées

Dans l’hypothèse où votre Direction accepterait ainsi de réaliser cette mesure d’accessibilité universelle (par ailleurs très facile), nous vous prions de nous indiquer si, pour ce faire, elle compte prendre l’avis des personnes handicapées et de leurs organisations (dont celle relevant du handicap “psychosocial”), ou si elle souhaite recourir à d’autres mesures ou mécanismes censés lui permettre de mieux se représenter les besoins et les difficultés en question (sachant que ce problème de limitation d’un champ de formulaire n’est qu’un exemple simple, dont le traitement permettra par ailleurs d’évaluer les difficultés étatiques françaises à mettre en oeuvre l’obligation d’accessibilité universelle).

4/ Demande relative aux autres informations utiles

Nous vous prions enfin de bien vouloir nous indiquer toute information d’ordre administratif relative à la prise en compte du handicap psychosocial et de l’autisme dans les sites Internet et dans la communication avec les services publics français (dont les autorités ministérielles).

Nous vous prions d’agréer, Madame ou Monsieur le Responsable de l’Information Administrative française, l’expression de nos salutations distinguées.

L’Alliance Autiste


11/05/2021 | DILA <Ref3745019> –> AA

République Française - service-public.fr

Bonjour,

Nous vous prions de nous excuser pour notre réponse tardive, en raison d’un grand nombre de messages reçu par notre service de messagerie.

Concernant vos demandes :
1) le formulaire de contact est techniquement paramétré pour recevoir un message ne dépassant pas 800 caractères. Il n’est pas prévu par les équipes techniques de modifier ce cadre, même si nous comprenons les difficultés que cette situation peut engendrer dans votre cas. Toutefois, dès lors que nous vous avons répondu, vous pouvez constater qu’un échange par courriel peut ensuite se poursuivre, sans limitation de caractères. Nous vous invitons, d’ailleurs, si vous avez besoin à l’avenir de solliciter l’équipe messagerie du site service-public.fr, à le faire en passant directement par l’adresse e-mail suivante : information.administrative.sp@service-public.fr.

 

2) il reste peut-être un relatif malentendu sur le périmètre du site service-public.fr. Le site service-public.fr « a pour mission d’informer l’usager et de l’orienter vers les services qui lui permettent de connaître ses obligations, d’exercer ses droits et d’accomplir ses démarches administratives. C’est le site officiel de l’administration française, le portail unique de renseignement administratif et d’accès aux services en ligne, réalisé en partenariat avec les administrations nationales et locales. »

https://www.service-public.fr/D10002

Cette mission s’effectue en se basant sur les textes officiels, légaux et réglementaires, auxquels sont ajoutés des éléments issus de la jurisprudence et des séances de questions-réponses au Parlement. Dès lors, nous ne pouvons que vous proposer des informations basées sur ce type d’informations. Votre question de départ, concernant « les mesures mises en place par l’Etat français pour permettre aux personnes handicapées d’accéder aux informations relatives aux politiques publiques », posée de manière générale, ne fait pas partie du périmètre d’information du site car il n’y est pas traité de politiques publiques, mais de droits et démarches administratives.

Notre service messagerie n’a pas connaissance de ces mesures de manière globale. C’est la raison pour laquelle nous vous avions orienté vers le secrétariat d’Etat aux personnes handicapées, qui est en charge de ces politiques publiques.

Nous ne pouvons que vous proposer des liens d’informations (que vous avez peut-être déjà consulté) vers des pages de sites publics qui évoquent les politiques publiques de lutte contre le handicap :

https://www.vie-publique.fr/eclairage/21891-oeth-aah-quelle-politique-pour-lemploi-des-personnes-handicapees

https://www.vie-publique.fr/en-bref/278890-strategie-europeenne-2021-2030-en-faveur-des-personnes-handicapees

https://www.gouvernement.fr/handicap-pour-une-societe-inclusive

Nous comprenons, d’après vos messages précédents, que le secrétariat d’Etat aux personnes handicapées ne répond pas à vos demandes. Toutefois, nous n’identifions pas d’autre interlocuteur susceptible de le faire. Nous ne pouvons que vous inviter à insister auprès de ses services, le cas échéant en les sollicitant sur des points plus précis (une politique publique particulière, par exemple).

En regrettant de ne pouvoir vous apporter de réponse plus précise,


Cordialement.

F. C***


19/06/2021 | AA –> DILA <Ref3745019>

 

Synthèse par ChatGPT

Remerciements et conclusion sur la limitation de caractères

L’Alliance Autiste exprime sa gratitude pour les explications concernant la limitation de caractères et suggère qu’on puisse en rester là.

Recherche d’informations et clarifications : “Périmètre” de Service-Public.fr

      • Définition de la demande d’informations : clarification sur les mesures permettant aux personnes handicapées et aux organisations d’y accéder.
      • Mention de l’Observation Générale N°7 de la CDPH de l’ONU.

Recherche d’informations et clarifications : Position de la DILA face à l’entité mutique (SEPH)

      • Interrogations sur la pertinence de persister avec une orientation inapplicable.
      • Proposition de consulter l’entité mutique en interne pour mettre à jour les bases de connaissances.

Question sur l’indécence de la solution proposée

      • Interrogations sur la décence de suggérer une procédure au Tribunal Administratif sans assistance pour une organisation de personnes handicapées.

Conclusion et Attente des résultats

      • Remerciements pour les efforts déployés.
      • Attente des résultats des recherches auprès des instances concernées.
      • Rappel des préoccupations liées à l’accès à la justice et la redirection vers le SEPH.

Informations complémentaires et liens utiles

      • Mention du titre initial incluant les organisations de personnes handicapées.
      • Partage d’un article récapitulant les conversations sur le sujet avec un lien pour mieux comprendre le contexte.

Conclusion générale

L’Alliance Autiste sollicite des clarifications, émet des préoccupations sur la pertinence des orientations fournies, et exprime des doutes sur la décence de la solution proposée, tout en remerciant pour les efforts déployés.

 
De : Alliance Autiste <contact@allianceautiste.org>
Date: sam. 19 juin 2021 à 00:59
Subject: Re: <Ref3745019> [asso][Formalités administrative] 20210102 Accès par les personnes handicapées autistes et leurs associations aux informations les concernant
To: <information.administrative.sp@service-public.fr>

Monsieur C***
 
Merci beaucoup pour cette réponse très attentive, attentionnée et appréciable.
 
1/ Concernant la limitation de caractères, merci beaucoup pour ces explications et conseils : on peut en rester là (a priori).
 
2/ Concernant la recherche d’informations, vu que de toute façon le SEPH ne nous répondra pas, nous vous consultons donc comme suit.
 
2a/ Concernant le “périmètre” de Service-Public.fr, nous sommes désolés de contredire votre point de vue (“nous ne pouvons que vous proposer des informations basées sur ce type d’informations. Votre question de départ, concernant « les mesures mises en place par l’Etat français pour permettre aux personnes handicapées d’accéder aux informations relatives aux politiques publiques », posée de manière générale, ne fait pas partie du périmètre d’information du site car il n’y est pas traité de politiques publiques, mais de droits et démarches administratives.”).

En effet :
 
– Si vous lisez encore plus attentivement notre question, vous verrez probablement que nous ne vous demandons pas ces fameuses “informations relatives aux politiques publiques” (qui effectivement ne semblent pas relever de vos attributions) mais simplement “les mesures mises en place par l’Etat français pour permettre aux personnes handicapées d'[y] accéder”, ce qui est fort différent.
 
– Ainsi, nous demandons quelles sont les mesures (éventuellement) existantes qui permettraient aux usagers d’exercer leurs droits afin “d’accéder”, puisque (sauf infirmation de votre part) il semblerait logique que les personnes handicapées puissent avoir le droit de connaître les décisions et mesures publiques ayant une incidence sur leur vie (cependant, nous ne connaissons pas les éventuels textes à invoquer à cet effet, et c’est pour cela que nous vous interrogeons, pour connaître les “mesures” ce qui – pour nous – inclut tous les moyens “permettant”, dont les textes et les moyens de les appliquer).
 
– Nous complétons cependant notre question, d’une manière sans doute utile : en effet nous vous avons consulté uniquement à propos des “mesures mises en place par l’Etat français pour permettre aux personnes handicapées… “, mais nous y ajoutons maintenant les “mesures mises en place par l’Etat français pour permettre aux organisations de personnes handicapées…”.
Ceci permet alors d’invoquer l’application de textes précis, qui ont une valeur supérieur à la loi française, c’est à dire la CDPH de l’ONU et en particulier son Observation Générale N°7 qui décrit de manière très détaillée à quel point l’Etat doit nous fournir les informations ayant une incidence sur les personnes handicapées.
C’est un droit.
Maintenant si la réponse de l’Administration française, par les bons soins de la DILA, est “vous pouvez essayer le Tribunal Administratif”, soit, mais cette réponse mérite peut-être d’être vérifiée ou complétée, et par ailleurs notre question ne semble donc pas hors du périmètre de votre service.
(Pour votre information : Nous croyons qu’il n’existe ni textes ni mesures en la matière, mais nous ne pouvons pas nous contenter de suppositions, et surtout ce n’est pas à nous de dire ce que l’Etat prévoit, mais bien à ce dernier.
Nous ne pouvons pas incriminer l’Etat français relativement à des carences sans l’avoir dûment (et exhaustivement…) interrogé au préalable.)
 
2b/ Quelle est la position de la DILA lorsqu’elle sait que l’entité (ici, le SEPH) vers laquelle elle oriente l’usager ne lui fournira pas l’information demandée (ou lorsque l’usager maintient – ou prouve – qu’il en est ainsi) ?

– Doit-elle absolument mépriser la réalité et insister avec une orientation inapplicable (et inadaptée) ?
(C’est ce que fait votre collègue du secteur “justice”, M. G***, et il serait peut-être utile de l’aviser.)
– Ou est-ce que, dans pareil cas, elle devrait consulter elle-même l’entité mutique (“en interne” dans l’Administration) pour mettre à jour ses bases de connaissances ?
L’objectif, c’est de renseigner l’usager, pas de le traiter de manière abstraite et impropre, en s’en lavant les mains.
Si les services administratifs français peinent à fournir une information, ce sont eux qui doivent se remettre en question et faire le nécessaire, au lieu de pénaliser l’usager avec des consignes inapplicables.
 
2c/ N’y a-t-il pas une certaine indécence (bien que ce ne soit pas de votre faute) lorsque l’Administration française n’offre – finalement – pour solution à une organisation de personnes handicapées en quête légitime d’informations que la perspective de poursuivre le SEPH au Tribunal Administratif ?

N’est-ce pas surréaliste et incroyable, au “pays des Droits de l’Homme”, “cinquième puissance mondiale”, chantre de la démocratie, des “lumières” et d’autres “leçons” dispensées au reste du monde, par exemple avec le “handicap priorité du quinquennat”, où l’on nous promet “très solennellement” (et théâtralement…) que “la République sera toujours à [nos] côtés” ?
 
De plus, comment donc est-ce que nous pourrions faire une telle procédure sans assistance pour l’accès à la justice, et surtout lorsque – précisément – c’est encore vers ce même SEPH mutique que Service-Public.fr (cf. votre confrère) nous redirige (encore en vain donc) pour trouver les informations à ce sujet ?
 
C’est plus que kafkaïen… 
Pourquoi ne pas nous proposer de commencer par remplir un formulaire pour obtenir le laisser-passer A38, aussi ?…
 
En vous remerciant pour vos efforts (qui sont des “aménagements raisonnables”) et dans l’attente des résultats de vos recherches auprès de qui de droit, nous vous prions d’agréer, Monsieur C***, l’expression de nos salutations distinguées.
L’Alliance Autiste
 
P.S. Le titre de la demande de renseignements incluait bien, dès le départ, les organisations de personnes handicapées, ce qui correspond à l’Observation Générale N°7
(“Accès par les personnes handicapées autistes et leurs associations aux informations les concernant”)


20/06/2021 | AA –> DILA <Ref3745019>

P.S.2 Pour votre information, voici un article récapitulant (et présentant) nos conversations (qui sont plutôt constructives) sur le sujet : https://allianceautiste.org/2021/06/service-public-fr-acces-par-les-personnes-handicapees-autistes-et-leurs-associations-aux-informations-les-concernant-mutisme-administratif-emanant-du-seph-du-mss-du-pm-et-du-ddd/
Cela peut être utile pour mieux saisir le contexte.
(Ce lien est mentionné dans notre rapport en cours au Comité CDPH de l’ONU, qui sera finalisé fin juin. Service-Public.fr s’en tire largement mieux (ou moins mal) que les autres “administrations”. Merci pour cela.)



DILA (Direction de l’Information Légale et Administrative) : Accès équitable à la justice pour les personnes handicapées


02/05/2021 | AA –> DILA <Ref3869620>

Objet de votre message :  [asso][Formalités administrative] Accès équitable à la justice pour les personnes handicapées
Date d’envoi de votre message : 02/05/2021

Monsieur
Nous vous prions de bien vouloir nous faire savoir quels sont les
services (ou les mesures) mis en place par les pouvoirs publics
spécifiquement pour faciliter l’accès à la justice pour les personnes
handicapées, notamment (mais non exclusivement) en ce qui concerne les
conseils et l’accompagnement préalables et/ou concomitants à une démarche
d’aide juridictionnelle.
En particulier, nous aimerions savoir s’il existe
au moins un service public et gratuit d’aide et de conseil dédié aux
personnes handicapées, qui serait *accessible* c’est à dire, si besoin, à
distance, et sans être soumis aux éventuels refus ou décisions d’avocats
(qui ne sont pas des services publics gratuits).
Nous vous remercions de bien vouloir considérer tous les mots de cette demande.
Respectueusement


04/05/2021 | DILA <Ref3869620> –> AA

République Française - service-public.fr
Bonjour,

Vous écrivez : “nous aimerions savoir s’il existe au moins un service public et gratuit d’aide et de conseil dédié aux personnes handicapés, qui serait *accessible* c’est à dire, si besoin, à distance, et sans être soumis aux éventuels refus ou décisions d’avocats (qui ne sont pas des services publics gratuits).

Nous vous invitons à contacter le secrétariat d’Etat chargé des personnes en situation de handicap.

Vous trouverez  les coordonnées de ce service à partir du lien suivant: https://handicap.gouv.fr/le-secretariat-d-etat/article/nous-contacter

Cordialement,

J. G***
Service-public.fr

05/05/2021 | AA –> DILA <Ref3869620>

De : Alliance Autiste <contact@allianceautiste.org>
Date: mer. 5 mai 2021 à 18:59
Subject: Re: <Ref3869620> [asso][Formalités administrative] Accès équitable à la justice pour les personnes handicapées
To: <Justice.sp@service-public.fr>
 
Monsieur
 
Le SEPH (vers lequel vous nous orientez) ne répond jamais à nos courriels ni à nos LRAR depuis l’arrivée de la nouvelle secrétaire d’Etat.

C’est donc notamment dans le but de trouver un moyen (judiciaire ?) pour parvenir à obtenir du SEPH les réponses légitimement exigibles que nous avons besoin du service d’aide et de conseil spécifique que nous décrivons et qui correspond aux obligations de la France selon l’article 13 de la CDPH de l’ONU.

 
En outre, nous recherchons cette information indépendamment de ce litige, puisqu’elle devrait être connue des personnes handicapées, à toutes fins utiles.
 
Dans la mesure où le SEPH – que vous nous conseillez – ne nous répond pas, nous prions les services publics français – par votre intermédiaire – de bien vouloir nous fournir l’information en question.
 
Le fait de nous orienter vers le SEPH ne peut pas être un moyen adéquat pour nous renseigner puisqu’il est inefficace.
 
Vous pourriez interroger vous-mêmes le SEPH (en espérant qu’ils acceptent de vous répondre), puis nous livrer enfin cette information.
 
Nous avons besoin de cette information, et non de l’orientation vers des pistes sans issue.
 
Dans cette attente, nous vous prions d’agréer, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.
L’Alliance Autiste


07/05/2021 | DILA <Ref3869620> –> AA

République Française - service-public.fr
Bonjour,

Vous nous demandez d’interroger nous-même le secrétariat d’Etat chargé des personnes en situation de handicap.

Nous ne sommes pas habilités à intercéder pour le compte d’une association auprès d’une administration.

Cordialement,


08/05/2021 | AA –> DILA <Ref3869620>

De : Alliance Autiste <contact@allianceautiste.org>
Date: sam. 8 mai 2021 à 00:43
Subject: Re: <Ref3869620> [asso][Formalités administrative] Accès équitable à la justice pour les personnes handicapées
To: <Justice.sp@service-public.fr>
 
Bonjour et merci.

Il y a malheureusement un malentendu.

 
A aucun moment nous ne vous avons demandé quelque intercession que ce soit.
Au contraire, puisque le SEPH ne veut pas nous répondre, il ne faudrait même pas nous mentionner.
 
Nous vous prions de bien vouloir faire le nécessaire pour fournir cette information (à tout demandeur, pas uniquement nous) notamment pour les cas où le SEPH ne peut pas ou ne veut pas la fournir lui-même.
 
A défaut, nous vous prions de bien vouloir nous indiquer ce qui empêche la DILA de fournir aux usagers une information lorsque qu’elle sait que l’orientation (ici vers le SEPH) ne permettra pas de l’obtenir, alors qu’elle-même peut certainement l’obtenir.
(Il ne faudrait pas que cela devienne trop kafkaïen…).

Nous avons le droit à l’information (point 23 de l’Observation Générale N°7 de la CDPH) et donc nous demandons à l’Etat français de faire le nécessaire pour la fournir.

 
Si notre suggestion vous proposant d’interroger le SEPH est inadaptée ou impossible, nous ne voyons pas ce que nous pouvons y faire.
L’Etat doit fournir les informations, et c’est à lui qu’il incombe de trouver comment le faire.

Dans l’attente, nous vous remercions.


11/05/2021 | DILA <Ref3869620> –> AA

République Française - service-public.fr
Bonjour,

Nous ne pouvons pas vous donner une autre réponse que celle qui vous a déjà été donnée. 

Votre association doit interroger elle-même le secrétariat d’Etat chargé des personnes en situation de handicap.

Cordialement,

 
J. G***
Service-public.fr
 

20/05/2021 | AA –> DILA <Ref3869620>

De : Alliance Autiste <contact@allianceautiste.org>
Date: jeu. 20 mai 2021 à 20:53
Subject: Re: <Ref3869620> [asso][Formalités administrative] Accès équitable à la justice pour les personnes handicapées
To: <Justice.sp@service-public.fr>
 
Bonjour et merci.
 
Vous nous demandez de faire une chose que nous avons déjà faite en vain maintes fois (interroger le SEPH).
 
Comment faire donc pour obtenir ces informations, si le SEPH et si Service-Public.fr ne veulent pas ou ne peuvent pas nous répondre ?
 
Est-ce que vous pourriez avoir la gentillesse d’éviter de nous orienter vers des entités qui ne répondent pas ? (Cela augmente la “torture administrative”.)
 
Merci.

18/06/2021 | AA –> DILA <Ref3869620>

Résumé par ChatGPT

Objet : Suivi de la demande d’information – Accès équitable à la justice pour les personnes handicapées

Madame, Monsieur,

Nous revenons vers vous concernant notre demande d’information datée du 02/05/2021, sollicitant des détails sur les services mis en place par les pouvoirs publics pour faciliter l’accès à la justice pour les personnes handicapées. Nous avions particulièrement insisté sur l’existence d’un service public gratuit d’aide et de conseil dédié, accessible et non soumis aux refus d’avocats.

Malheureusement, à ce jour, nous n’avons pas reçu de réponse à notre demande. Nous tenons à rappeler l’importance de ces informations dans le contexte de l’accès à la justice pour les personnes autistes, et nous soulignons que l’absence de réponse peut entraver notre capacité à informer et à orienter les personnes handicapées.

Nous comprenons que la collaboration avec le SEPH peut être complexe, compte tenu de leur manque de réponse, et nous vous prions de bien vouloir nous expliquer les raisons pour lesquelles notre requête n’a pas encore trouvé de réponse. Si l’information que nous demandons n’est pas disponible, nous vous serions reconnaissants de nous le faire savoir de manière transparente.

Par ailleurs, dans le cadre de notre rapport pour le Comité des Droits des Personnes Handicapées de l’ONU, qui sera soumis dans moins d’une semaine, nous insistons sur l’importance de cette information cruciale pour l’accès à la justice des personnes autistes. Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir traiter cette demande avec la diligence requise.

Nous sommes conscients de vos efforts et de votre coopération précédente, et nous espérons que vous pourrez fournir les informations nécessaires ou nous expliquer les raisons du manque de réponse.

Nous vous prions de recevoir, Madame, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.

L’Alliance Autiste

 

De : Alliance Autiste <contact@allianceautiste.org>
Date: ven. 18 juin 2021 à 22:32
Subject: Re: <Ref3869620> [asso][Formalités administrative] Accès équitable à la justice pour les personnes handicapées
To: <Justice.sp@service-public.fr>
 
DILA
Service-Public.fr
 
Monsieur ou Madame le ou la Responsable de l’Information Administrative
 
Le 18/06/2021
 
Monsieur ou Madame
 
1/ Nous vous prions de bien vouloir nous fournir l’information demandée le 02/05/2021 :
Nous vous prions de bien vouloir nous faire savoir quels sont les

services (ou les mesures) mis en place par les pouvoirs publics
spécifiquement pour faciliter l’accès à la justice pour les personnes
handicapéesnotamment (mais non exclusivement) en ce qui concerne les
conseils et l’accompagnement préalables et/ou concomitants à une démarche
d’aide juridictionnelle.

En particulier, nous aimerions savoir s’il existe
au moins un service public et gratuit d’aide et de conseil dédié aux
personnes handicapées, qui serait *accessible* c’est à dire, si besoin, à
distance, et sans être soumis aux éventuels refus ou décisions d’avocats

(qui ne sont pas des services publics gratuits).
Nous vous remercions debien vouloir considérer tous les mots de cette demande.
Respectueusement”

 
Nous précisons que l’hypothétique service que nous demandons doit être “chargé de” ou “tenu de” fournir cette assistance, sans besoin d’inscription particulière, c’est à dire “de droit” et sans être exposé aux refus que pourraient opposer, par exemple, des associations dépourvues de toute obligation de service public.
 
Le SEPH ne nous répond jamais, par conséquent il ne semble ni correct ni décent de nous orienter systématiquement auprès d’eux en ignorant ce mutisme (et en méprisant nos dires).
C’est manifestement une forme de rejet et d’exclusion.
 
2/ Si vous ne pouvez ou ne voulez vraiment pas nous fournir l’information demandée au point 1, alors  nous vous prions de bien vouloir nous expliquer :
a- pourquoi vous ne tenez aucun compte de notre explication à propos du SEPH qui ne répond pas (vous ne la mentionnez jamais) ;
b- pourquoi vous nous dites que nous pourrons recevoir une information d’une entité qui ne répond pas (ce qui ne semble ni logique ni respectueux) ;
c- et par quel moyen ou mécanisme (“magique” ?) nous pourrions obtenir des informations d’une entité qui ne répond pas.
Note : le SEPH ne peut évidemment pas fournir ces informations.
Nous sommes dans l’obligation d’insister car nous ne pouvons pas faire apparaître ces informations “par enchantement” et parce qu’il serait fâcheux d’expliquer, dans notre rapport pour le Comité des Droits des Personnes Handicapées de l’ONU (qui sera livré dans moins d’une semaine), que ni le SEPH ni Service-Public.fr ne nous fournissent cette information pourtant capitale pour permettre “l’accès à la justice” (cf. notamment https://undocs.org/fr/A/HRC/37/25)

En effet, si le SEPH a largement confirmé sa spécialité consistant à nous ignorer puissamment depuis l’avènement de la nouvelle Secrétaire d’Etat en 2017 (influencée par son habile Cour), il n’en est pas de même de la part de Service-Public.fr, qui a généralement fourni de louables efforts en termes d’attention, et des informations sérieuses (et en tous cas, sans nous envoyer définitivement aller voir ailleurs et au mépris du mutisme exposé).
Il serait certainement dommage de tout gâcher.
 
Il n’est pas imaginable que vous n’ayez pas la réponse à une question aussi générale (et aussi importante, puisqu’elle conditionne l’accès à la justice pour les autistes), et c’est pourquoi nous vous avons invité à prendre attache avec le SEPH dans le but d’actualiser votre base de connaissances à ce sujet, afin de pouvoir renseigner les personnes et les associations dans les éconduire vers des voies sans issue.
Ceci n’a strictement rien à voir avec quelque “intercession” que ce soit nous concernant, et nous vous rappelons notre conseil de ne pas mentionner le nom de notre association, si vous voulez augmenter les chances que le SEPH daigne considérer l’idée de peut-être accepter de consentir à vous fournir cette information.

Si le service que nous demandons n’existe pas, sans doute serait-il plus simple, plus élégant et plus honnête de nous le dire plus spontanément sans davantage de pertes de temps et d’exaspérations mutuelles et improductives.
Il est épuisant de devoir endurer en permanence des supplices mentaux socio-administratifs, donc il serait très appréciable que vous puissiez éviter d’y contribuer (même sans en avoir l’intention).

 
En vous priant de bien vouloir pardonner toute maladresse ou tout inconvénient, nous vous prions d’agréer, Monsieur ou Madame le ou la Responsable de l’Information Administrative, l’expression de nos salutations distinguées.
 
L’Alliance Autiste


21/06/2021 | AA –> DILA <Ref3869620>

De : Alliance Autiste <contact@allianceautiste.org>
Date: mer. 23 juin 2021 à 20:27
Subject: Re: <Ref3869620> [asso][Formalités administrative] Accès équitable à la justice pour les personnes handicapées
To: <Justice.sp@service-public.fr>
Bonjour, nous revenons vers vous concernant ce problème très important (cf. courriel précédent), nous sommes en train de finaliser la rédaction de notre rapport au Comité CDPH (qui mentionne ce problème entre autres) ; si vous pouvez répondre, ce sera certainement utile.
Merci.


25/06/2021 | DILA <Ref3869620> –> AA

République Française - service-public.fr
Bonjour,

Nous ne pouvons pas vous donner une autre réponse que celle qui vous a déjà été donnée.

Cordialement,

A. C***

21/06/2021 | AA –> DILA <Ref3869620>

De : Alliance Autiste <contact@allianceautiste.org>

Date: ven. 25 juin 2021 à 12:02
Subject: Re: <Ref3869620> [asso][Formalités administrative] Accès équitable à la justice pour les personnes handicapées​ 
To: <Justice.sp@service-public.fr>

DILA
Service-Public.fr
 
Monsieur ou Madame le ou la Responsable de l’Information Administrative
 
Le 25/06/2021
 
Monsieur ou Madame
 
Nous prenons acte du fait que le service officiel d’information de l’Administration française :
 
1/ Refuse de fournir les informations que nous lui demandons tout en nous renvoyant systématiquement vers une entité dont il est patent qu’elle ne nous a jamais répondu et qu’elle ne veut pas nous répondre (le SEPH) ;
2/ Refuse de se procurer, auprès d’elle (ou de qui de droit) les informations nécessaires dûment exigibles par le public et notamment par les organisations de personnes handicapées, en vertu de l’article 4.3 de la CDPH précisé par son Observation Générale N°7 ;
 
3/ Refuse, de fait, de répondre à nos demandes de clarifications (elles-mêmes très explicites) relative au fait qu’il nous invite à réaliser, pour obtenir ces informations, une démarche que nous avons dit avoir déjà faite et dont nous avons déjà indiqué l’insuccès, ce qui donc n’est pas une méthode adaptée ni une réponse adaptée à la situation.
 
4/ Ne propose aucun aménagement raisonnable ni prise en compte du handicap (dans sa diversité, incluant l’autisme et le handicap psychosocial), par exemple en étant plus attentif aux questions, et en évitant les agressions mentales constituées par les réponses absurdes et méprisant la réalité des faits.
 
Comme indiqué, nous avons signalé ces violations dans notre rapport (encore en cours de finalisation) au Comité CDPH, qui examinera l’Etat français en août.
En cas d’erreur ou si vous souhaitez ajouter des commentaires, il en sera tenu compte dans notre rapport s’ils parviennent au plus tard le lundi 28 juin 2021 au soir. 
Ensuite, une fois le rapport transmis, il sera très difficile ou impossible d’apporter des corrections.
 
Nous vous invitons à vous reporter à notre courriel récapitulatif du 18/06/2021.
 
 
Nous notons qu’au mépris de nos explications et du bon sens, vous nous répétez au moins trois fois que nous devons nous adresser au SEPH et que vous ne pouvez rien répondre d’autre (alors que notre demande est d’ordre général).
 
Nous aimerions attirer votre “meilleure attention” (si vous y consentez et si elle est disponible) sur le caractère éminemment insensé et kafkaïen de nous orienter vers le SEPH alors que c’est précisément parce que celui-ci ne nous répond jamais que nous souhaitons trouver les moyens juridiques (ou judiciaires) pour parvenir à en obtenir des informations, ce qui motive (entre autres) la recherche d’assistance pour “l’accès à la justice” pour l’obtention de laquelle nous vous demandons des informations.
 
Cette situation de violations de la Convention (par la DILA conjointement avec le SEPH) est grave et nous tenterons d’y trouver des solutions, y-compris par la voie judiciaire si l’Etat français s’obstine à refuser de fournir les informations dues, le jour où malgré tous ces refus et ce mépris administratifs nous parviendrons à trouver comment faire.
Dans cette perspective, nous avons l’intention de vous envoyer les présents échanges par Lettre Recommandée, pour mieux prouver ces violations si besoin.
 
Nous vous prions d’agréer, Monsieur ou Madame le ou la Responsable de l’Information Administrative, l’expression de nos salutations distinguées.
L’Alliance Autiste


02/07/2021 | AA –> DILA <Ref3869620>

 

Résumé par ChatGPT

Objet : Demande d’information – Accès équitable à la justice pour les personnes handicapées

Madame, Monsieur,

Nous revenons vers vous concernant notre demande d’informations initiale datée du 02/05/2021, portant sur l’accès équitable à la justice pour les personnes handicapées. Nous avons formulé trois aspects dans notre demande, allant du plus général au plus particulier (A, B, et C).

A/ “Quels sont les services (ou les mesures) mis en place par les pouvoirs publics spécifiquement pour faciliter l’accès à la justice pour les personnes handicapées,”

B/ “Notamment (mais non exclusivement) en ce qui concerne les conseils et l’accompagnement préalables et/ou concomitants à une démarche d’aide juridictionnelle.”

C/ “En particulier, nous aimerions savoir s’il existe au moins un service public et gratuit d’aide et de conseil dédié aux personnes handicapées, qui serait accessible c’est à dire, si besoin, à distance, et sans être soumis aux éventuels refus ou décisions d’avocats (qui ne sont pas des services publics gratuits).”

Nous notons que dans votre réponse antérieure, vous avez omis les aspects A et B de notre demande. Nous souhaiterions obtenir des informations sur ces aspects, en particulier en ce qui concerne les “aménagements procéduraux” prévus par l’article 13 de la CDPH.
Ces aménagements devraient concerner les différentes étapes du processus judiciaire, y compris le stade de l’enquête ou d’autres stades préliminaires.

Nous comprenons que cette demande peut nécessiter une coordination avec le Ministère de la Justice, mais nous croyons fermement que l’État français, en particulier ses services judiciaires, devrait être en mesure de fournir des informations sur la manière dont il respecte et applique l’article 13 de la Convention.

Nous tenons à souligner l’importance de ces informations dans le contexte de l’accès à la justice pour les personnes autistes et handicapées, et nous vous prions de bien vouloir nous fournir des détails sur les mesures concrètes mises en place pour garantir cet accès équitable.

Nous sommes conscients de vos efforts et de votre coopération, et nous espérons que vous pourrez répondre à ces aspects spécifiques de notre demande d’information.

Nous vous prions de recevoir, Madame, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.

L’Alliance Autiste

 
De : Alliance Autiste <contact@allianceautiste.org>
Date: ven. 2 juil. 2021 à 16:12
Subject: Re: <Ref3869620> [asso][Formalités administrative] Accès équitable à la justice pour les personnes handicapées
To: <Justice.sp@service-public.fr>
DILA
Service-Public.fr
 
Monsieur ou Madame le ou la Responsable de l’Information Administrative
 
Le 02/07/2021
 
Monsieur ou Madame
 
Notre demande d’informations initiale était déclinée en trois aspects (ci-dessous notés A, B et C), du plus général au plus particulier :
A/ “quels sont les services (ou les mesures) mis en place par les pouvoirs publics spécifiquement pour faciliter l’accès à la justice pour les personnes
handicapées,”
B/  “notamment (mais non exclusivement) en ce qui concerne les conseils et l’accompagnement préalables et/ou concomitants à une démarche d’aide juridictionnelle. “
C/ “En particulier, nous aimerions savoir s’il existe au moins un service public et gratuit d’aide et de conseil dédié aux personnes handicapés, qui serait *accessible* c’est à dire, si besoin, à distance, et sans être soumis aux éventuels refus ou décisions d’avocats (qui ne sont pas des services publics gratuits). “
 
Etant donné que les malentendus, les interprétations, les déformations (intentionnelles ou pas) sont hélas inévitables ici (en dépit de vos efforts éventuels), nous avions tenu à conclure notre demande par :
 “Nous vous remercions de bien vouloir considérer tous les mots de cette demande. “.
 
Malgré toutes ces précisions et précautions, vous n’avez pas souhaité (ou pas pu ?) nous fournir les renseignements demandés, en ignorant (ou en oubliant ?) les aspects A et B, et en nous expliquant que vous ne pouvez pas nous répondre pour C.
 
Puisque vous avez omis A et B, peut-être s’agit-il d’un oubli ou n’est-ce pas intentionnel.
Dans ce cas, nous aimerions savoir si vous voudriez bien nous fournir les informations demandées en A.
 
Nous précisons (sans caractère limitatif) que les “mesures” mentionnées dans A devraient normalement correspondre à (ou inclure) la notion des “aménagements procéduraux”, “y-compris au stade de l’enquête ou aux autres stades préliminaires”, prévus par l’article 13 de la CDPH.
 
A propos de cet exemple (non limitatif), il semblerait que de tels aménagements n’incombent pas au SEPH mais au Ministère de la Justice.
En effet, ceux-ci relèvent probablement davantage de l’obligation d’accessibilité universelle (et de “simple respect” de l’article 13), plutôt que de la fourniture de services d’assistance juridique qui, eux, pourraient concerner davantage le SEPH.
Toutefois, ce ne sont que des hypothèses puisque c’est à cela que nous contraint l’absence d’informations (ou l’orientation vers des entités (ici le SEPH) qui refusent de nous répondre, ce qui aggrave ladite absence, ou carence).
 
Nous rappelons que – selon nous – il n’y a pas de sens à nous orienter vers un SEPH mutique alors que l’un de nos objectifs nécessitant les mesures et services évoqués consiste précisément à tenter judiciairement d’obtenir des informations ou au moins de réponses de ce même SEPH.
Non seulement c’est absurde, mais en plus cela rajoute des obstacles, qui – en plus – sont infranchissables.
Le moins qu’on puisse dire ici, c’est que ce n’est pas vraiment un exemple d’accessibilité des services publics français. C’est un sujet sur lequel nous reviendrons peut-être.
 
En attendant, nous vous prions de bien vouloir considérer notre présente demande aujourd’hui rappelée et précisée, c’est à dire dans une dimension plus large qui ne se limite pas à la seule fourniture d’une assistance juridique adaptée et accessible pour toutes les personnes handicapées.
 
En d’autres termes, nous vous demandons tout simplement de bien vouloir nous indiquer comment l’Etat français et en particulier (mais pas seulement) ses services judiciaires respectent et appliquent l’article 13 de la Convention.
Il est impensable que le Ministère de la Justice n’ait pas d’informations à ce sujet, et que la DILA n’en ait pas non plus.
Si la DILA n’a vraiment aucune information à fournir sur tous ces sujets, il y a lieu de s’interroger sur les motifs de telles lacunes (sauf erreur de notre part, dont vous voudrez sans doute nous excuser au vu du caractère “divinatoire” – et redoutablement kafkaïen – de la présente quête).
 
Nous pensons que l’Administration française devrait faire preuve de la flexibilité et de la solidarité nécessaires (et si souvent proclamées) à l’égard les personnes handicapées et notamment autistes, au lieu de les inviter à “consulter le plan, au VIème étage“, ou de les “envoyer se faire voir” systématiquement “ailleurs, encore ailleurs, toujours ailleurs, c’est à dire nulle part”, ce qui relève de l’exclusion (voire de la maltraitance, quand c’est répété – surtout sans humanité).
 
Nous n’avons pas à être constamment soumis à des “parcours du combattant”, à devoir chercher des informations en vain pendant des années, à implorer misérablement des aides ou des miettes auprès de Monsieur le Contrôleur Général Adjoint des Affaires Non-Transmises …
 
Nous vous prions d’agréer, Monsieur ou Madame le ou la Responsable de l’Information Administrative, l’expression de nos salutations distinguées.
L’Alliance Autiste


21/01/2022 | AA –> DILA <Ref3869620>

De : Alliance Autiste <contact@allianceautiste.org>

Date: ven. 21 janv. 2022 à 14:05
Subject: Re: <Ref3869620> [asso][Formalités administrative] Accès équitable à la justice pour les personnes handicapées
To: <Justice.sp@service-public.fr>
Cc: AGBO Kathleen <Kathleen.AGBO@dila.gouv.fr>, CHARVET Florent <florent.charvet@dila.gouv.fr>

Bonjour, suite à notre courriel précédent, nous vous renvoyons l’échange ci-dessous qui y est lié.
On s’y perd.
Merci.



DILA (Direction de l’Information Légale et Administrative) : Mutisme administratif émanant du SEPH, du MSS, du PM et du DDD


09/05/2021 | AA –> DILA <Ref3886136>

Date d’envoi du message : 09/05/2021

Bonjour, nous avons besoin des informations suffisantes et efficaces pour
obtenir de la part des entités SEPH, MSS, PM et DDD les informations,
précisions et explications que nous leur demandons par LRAR concernant les
politiques et mesures publiques ayant une incidence directe sur les
personnes handicapées, légitimement exigibles au vu notamment du 23 de
l’Observation Générale N°7 de la CDPH de l’ONU. Nous vous remercions de
nous indiquer comment procéder. IMPORTANT : puisque que le SEPH ne nous
répond jamais, il serait absurde de nous orienter vers celui-ci. Merci.


12/05/2021 | DILA <Ref3886136> –> AA

République Française - service-public.fr
Bonjour,

Merci pour votre message.

Pouvez-vous nous préciser votre question ? De quelles administrations ou organismes s’agit-il ?

Sachez que l’équipe de ServicePublic.fr vous aide à trouver une information générale répondant à votre demande. Si nécessaire, nous vous orientons vers l’interlocuteur susceptible de compléter cette réponse.

Cordialement,

F. R***
Equipe messagerie
servicepublic.fr

19/06/2021 | AA –> DILA <Ref3886136>

De : Alliance Autiste <contact@allianceautiste.org>
Date: sam. 19 juin 2021 à 12:26
Subject: Re: <Ref3886136> [asso][Associations spécifiques et fondations] Mutisme administratif émanant du SEPH, du MSS, du PM et du DDD
To: <renseignementadministratif.sp@service-public.fr>
 
DILA
ServicePublic.fr
 
Le 19/06/2021
 
Monsieur R***
 
Nous vous remercions pour votre réponse du 12/05/2021 à notre demande d’informations du 09/05/2021.
 
Voici les précisions demandées.
 
1/ “Pouvez-vous nous préciser votre question ?”
–> Nous avons besoin des informations suffisantes et efficaces pour

obtenir de la part des entités SEPH, MSS, PM et DDD (voir plus bas) les informations,
précisions et explications que nous leur demandons par LRAR concernant les
politiques et mesures publiques ayant une incidence directe sur les
personnes handicapées, légitimement exigibles au vu notamment du 23 de
l’Observation Générale N°7 de la CDPH de l’ONU. 

 
Nous ne voyons vraiment pas comment exprimer cette demande de manière plus précise.
Nous vous remercions de bien vouloir nous faire savoir (de manière précise) ce qui semble empêcher de comprendre la demande.
 
2/ “De quelles administrations ou organismes s’agit-il ?”
–> La présente demande se limite aux “entités SEPH, MSS, PM et DDD”
– SEPH = Secrétariat d’Etat aux Personnes Handicapées
– MSS = Ministère de la Santé et des affaires Sociales
– PM = Premier Ministre
– DDD (ou DdD) = Défenseur des Droits
 
3/ “Si nécessaire, nous vous orientons vers l’interlocuteur susceptible de compléter cette réponse.”
–> ” IMPORTANT : puisque que le SEPH ne nous répond jamais, il serait absurde de nous orienter vers celui-ci.”
 
Nous restons à votre disposition pour toute clarification.

Dans l’espoir d’une réponse informative et adaptée, nous vous prions d’agréer, Monsieur R***, l’expression de nos salutations distinguées.

 
L’Alliance Autiste


19/06/2021 | AA –> DILA <Ref3886136>

P.S. Pour votre information, voici un article récapitulant (et présentant) nos conversations (qui sont plutôt constructives) sur le sujet : https://allianceautiste.org/2021/06/service-public-fr-acces-par-les-personnes-handicapees-autistes-et-leurs-associations-aux-informations-les-concernant-mutisme-administratif-emanant-du-seph-du-mss-du-pm-et-du-ddd/
Cela peut être utile pour mieux saisir le contexte.
(Ce lien est mentionné dans notre rapport en cours au Comité CDPH de l’ONU, qui sera finalisé fin juin. Service-Public.fr s’en tire largement mieux (ou moins mal) que les autres “administrations”. Merci pour cela.)

02/03/2024 | AA –> DILA <Ref3886136>

De : Alliance Autiste <contact@allianceautiste.org>

Date: sam. 2 mars 2024 à 22:04
Subject: Re: <Ref3886136> [asso][Associations spécifiques et fondations] Mutisme administratif émanant du SEPH, du MSS, du PM et du DDD
To: <renseignementadministratif.sp@service-public.fr>

 
A l’attention de la DILA
 
Le 02/03/2024
 
Monsieur
 
Nous avons répondu à votre demande visant à préciser nos demandes d’informations, qui restent inchangées.
 
Nous sommes dans l’attente de votre aimable réponse.

Respectueusement,

 
Alliance Autiste



DILA : Accès à l’information à fournir par l’Administration publique de la France


15/02/2024 | DILA –> AA

République Française - service-public.fr

Bonjour,

Nous vous prions de nous excuser pour le retard pris dans notre réponse résultant de la réception par nos services d’un nombre important de messages.

De manière générale, ce que nous pouvons vous indiquer :

L’accès à l’information peut être défini par le droit de chercher, de recevoir et de diffuser l’information détenue notamment par des organismes publics ou des organismes privés ayant une mission de service public (article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques). Ce droit connait des conditions et limites (respect de la vie privée, secret médical ou fiscal…) qui sont fixées par la réglementation.

Par exemples :

Sur les obligations de l’administration vis-à-vis des usagers :

– La Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) chargée de veiller au respect de la liberté d’accès aux documents administratifs et aux archives publiques.

– Les lois, ordonnances, décrets et arrêtés sont publiés au Journal officiel de la République française. Vous pouvez consulter ces textes en ligne sur le site  Légifrance

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/N559

– la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) est chargée de veiller à la protection des données personnelles contenues dans les fichiers et traitements informatiques ou papiers, aussi bien publics que privés : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2024

Cordialement, 

J. R***

Equipe Messagerie


15/02/2024 | AA –> DILA

De : Alliance Autiste <contact@allianceautiste.org>
Date: jeu. 15 févr. 2024 à 12:57
Subject: Re: [Autre] Accès à l’information à fournir par l’Administration publique de la France
To: <information.administrative.sp@service-public.fr>
 

A l’attention de la DILA, Administration publique de la France

15/02/2024
 
Monsieur ou Madame
 
Merci pour votre réponse.
Nous sommes désolés si notre demande n’était pas suffisamment précise et explicite.

1. Votre réponse

1.1. Vous mentionnez un article 19.2 très général sur la liberté d’expression
(Pacte international relatif aux droits civils et politiques (Onu, 16 décembre 1966)
https://www.assemblee-nationale.fr/histoire/peinedemort/pacte-international-droits-civils-et-politiques.asp),
 qui stipule :
2. Toute personne a droit à la liberté d’expression; ce droit comprend la liberté de rechercher, de recevoir et de répandre des informations et des idées de toute espèce, sans considération de frontières, sous une forme orale, écrite, imprimée ou artistique, ou par tout autre moyen de son choix.”
–> Manifestement, cet article ne se réfère pas suffisamment à une obligation de fournir les informations demandées, qui serait applicable à l’Administration française. 
–> De plus, ce pacte n’est pas un texte du droit français, et on sait bien hélas à quel point il est illusoire de tenter de faire respecter des conventions internationales qui n’ont pas été transcrites dans le droit français (déjà que même pour faire respecter le droit français, c’est souvent très très difficile ou impossible lorsque cela indispose l’Administration ou la “Justice” de la France).
 
1.2. Vous mentionnez l’existence de :
 
1.2.1. La CADA
–> Mais cette commission ne s’occupe que du droit d’accès à des documents déjà existants.
En outre, quand nous la sollicitons pour obtenir des informations que le Défenseur des Droits dit nous avoir envoyées, elle ne nous aide pas du tout.
Il en a été de même chaque fois que nous lui avons demandé de l’aide pour obtenir des informations de la part de tel ou tel organe public qui “fantômait” superbement nos demandes (cf. le phénomène très courant en France du “Mutisme Administratif”).
Cette commission ne nous a jamais servi à rien.
 
1.2.2. Documents publiés (lois, décrets et autres textes facilement accessibles).
–> Ce n’est pas de cela que nous parlons.
Si les informations que nous souhaitons étaient facilement accessibles, nous n’aurions pas besoin de les demander aux organes considérés. 
Tout le monde sait utiliser Internet.
 
1.2.3. La CNIL
–> Nous n’avons pas vu de rapport avec notre demande d’informations.

2. Tentative de clarification de notre demande

Voici notre demande initiale assortie de commentaires aux fins de réduire les malentendus susmentionnés.
 
“Accès à l’information à fournir par l’Administration publique de la France A l’attention de la DILA Le 07/02/2024 Bonjour
Nous souhaitons savoir si en France il existe une sorte de droit d’accès à l’information (relative aux organes publics) et/ou une Loi d’Accès à l’Information (comme cela existe dans d’autres pays).”
 
2.1. –> L’article 19 dont vous parlez semble beaucoup trop vague et distant pour revêtir une telle fonction.
On voit mal comment invoquer cet article quand un organe administratif français ignore nos demandes d’informations, ne croyez-vous pas ?
 
2.2. –> Est-ce un malentendu, ou est-ce que nous devons déduire de l’absence d’information spécifique – dans votre réponse – relativement à l’existence ou à la non-existence d’un tel droit (écrit) ou d’une telle loi (ou autre texte légal) qui obligerait l’Administration à fournir les informations (pas nécessairement des documents ou textes déjà existants) aux usagers en ayant besoin, signifierait que cela n’existe pas ?
 
“Et si oui, qu’est-ce que ce serait, et comment l’utiliser concrètement.”
 
2.3. –> Si cela existe, qu’est-ce que c’est exactement ?
 
2.4. –> Et comment procéder concrètement pour utiliser ce texte afin d’obtenir les informations souhaitées et nécessitées ?
Est-ce qu’il suffit de mentionner le texte en question pour que “magiquement”, l’Administration accepte enfin de fournir les informations que nous lui demandons (et qui évidemment ne figurent dans aucun texte publié) ?
Pour information : dans d’autres pays il existe des “Lois d’Accès à l’Information”, avec des sites et formulaires spécifiques, et surtout, avec des réponses quasi systématiques, qui sont très précises et étayées.
 
2.5. Exemple au Brésil (pays tropical imaginé comme étant être moins sérieux que la France) :
— La Loi d’Accès à l’Informations : https://www.planalto.gov.br/ccivil_03/_ato2011-2014/2011/lei/l12527.htm
— Comment l’utiliser : https://www.gov.br/acessoainformacao/pt-br
–> L’équivalent en France, SVP ?
 
2.6. Est-ce qu’il suffit à l’Administration française de ne publier nulle part certaines informations, pour ainsi s’affranchir de toute obligation de les fournir ?
(C’est ce qui semble ressortir de vos explications relatives à la CADA, à la CNIL, et aux lois, décrets, ordonnances et arrêtés, toutes choses qui évidemment ne contiennent pas certaines informations importantes que les usagers sont en droit de connaître, et qui sont les seuls mécanismes que vous citez en référence à “Sur les obligations de l’administration vis-à-vis des usagers :“.)
 
 
“Nous demandons depuis des années – à titre légitime – des informations sur leur fonctionnement à des entités publiques qui ne les fournissent pas, ou qui se contentent de ne pas répondre (ou, pire, de daigner répondre si on envisage une grève de la faim, et juste pour dire qu’elles ont déjà fourni ces informations, sans pour autant dire quand ni comment, ce qui relève de la confusion et du mépris usuel réservé aux usagers). Merci. Salutations.
Alliance Autiste”

3. Nouvelle demande d’informations relatives à une éventuelle obligation (suffisamment précise, connue, accessible et activable), par l’Administration publique de la France, de fournir aux usagers les informations dont ils expriment le légitime besoin, concernant certains détails de leur fonctionnement (et qui ne sont pas publiées)

Nous aimerions donc savoir si, à la lumière de ces précisions, vous pourriez reconsidérer votre première réponse afin de bien vouloir nous fournir l’information souhaitée relative à l’obligation d’information attendue de la part par d’une supposée démocratie (la France), ainsi qu’aux modalités permettant de rendre effective une telle obligation éventuelle.
 
Veuillez agréer, Monsieur ou Madame, l’expression de nos salutations distinguées.
 
Alliance Autiste
 
ONG d’autistes pour la liberté et la défense des autistes, l’accessibilité et la Prise En Compte Correcte de l’Autisme Partout, la lutte contre la maltraitance et l’exclusion socio-administratives, et l’application de la CDPH en France
enregistrée en France sous le numéro W691085867
 

16/02/2024 | DILA –> AA

République Française - service-public.fr

 

Bonjour,

La 1er partie de notre réponse faisant référence à un principe générale fixée par une convention internationale ratifiée par la France et dont les dispositions se traduisent dans la réglementation française.

Ainsi, en complément de la 2e partie  de notre réponse et conformément à l’article L300-1 du Code des relations entre le public et l’administration : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000031366350/LEGISCTA000031367685

“Le droit de toute personne à l’information est précisé et garanti par les dispositions des titres Ier, III et IV du présent livre en ce qui concerne la liberté d’accès aux documents administratifs.”

Cf les textes de référence en bas de page, à la rubrique dédiée : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2467

A nouveau, sur les obligations de l’administration suite à une demande des usagers (fiches d’information à consulter ainsi que les textes de référence) :

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/N559

Service-public.fr est un site internet d’information généraliste sur les droits et démarches administratives des usagers. 

Si vous rencontrez une difficulté dans l’accès à une information, un dossier personnel ou relative à une démarche avec une administration publique, prenez contact :

– le Défenseur des droits dont c’est la compétence. Contacts : https://www.defenseurdesdroits.fr/nous-contacter-355

– une permanence juridique la plus proche pour tous conseils utiles.

Cordialement, 

J. R***  


16/02/2024 | AA –> DILA

Synthèse par ChatGPT

Objet : Demande de clarification sur le droit à l’information de l’Administration publique de la France
 

Monsieur,

Je tiens à exprimer ma gratitude pour votre réponse rapide et détaillée du 16 février 2024. Votre communication a été précieuse pour comprendre le cadre légal entourant le droit à l’information de la part de l’Administration en France.

Cependant, certaines questions subsistent quant à la portée des “documents administratifs” mentionnés. Les textes fournis semblent se limiter aux documents préexistants, laissant des lacunes concernant les informations spécifiques sur le fonctionnement des entités publiques, dont nous avons légitimement besoin.

Nous souhaitons clarifier la distinction entre les documents déjà existants et accessibles en ligne, et les informations détenues par l’Administration sans être forcément publiées. Il est essentiel de souligner que notre demande d’informations vise à combler les lacunes potentielles dans ces documents préexistants.

Notre demande inclut également des informations relatives à une réponse présumée du Défenseur des Droits, suscitée par un courriel de Mme Pau-Langevin. Nous cherchons à déterminer si cette réponse entre dans le cadre de l’article L300-2, concernant la correspondance avec une personne de droit public.

Par ailleurs, nous sollicitons des éclaircissements sur la manière d’obtenir des informations non contenues dans des documents déjà existants. Existe-t-il un texte légal ou une procédure pour accéder à de telles informations, et l’absence d’informations précises de votre part signifie-t-elle qu’une telle réglementation n’existe pas ?

Concernant le Défenseur des Droits, nous avons rencontré des difficultés à obtenir des informations de leur part malgré les références fréquentes à cet organisme comme recours. Nous apprécierions toute orientation sur la manière d’obtenir des informations de leur part, en dépit des défis rencontrés, et si possible, des coordonnées de “points justice” opérant à distance.

Enfin, nous attirons votre attention sur une apparente disparité dans la formulation de l’article L300-2, spécifiquement en ce qui concerne la mention de “correspondances”. Nous aimerions comprendre la raison de cette différence et savoir si une correction est envisagée.

Nous espérons recevoir les informations nécessaires ou être dirigés vers des ressources pertinentes. Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.

 
De : Alliance Autiste <contact@allianceautiste.org>
Date: ven. 16 févr. 2024 à 17:20
Subject: Re: [Autre] Accès à l’information à fournir par l’Administration publique de la France
To: <information.administrative.sp@service-public.fr>

Attn. DILA (Direction de l’information légale et administrative de la République française)

Le 16/02/2024
 
Monsieur
 
Merci beaucoup pour la promptitude et la qualité de votre réponse, qui fournit des informations utiles à l’analyse de la problématique du droit à l’information de la part de l’Administration en France.
 

1. Les “documents administratifs”

Vous avez l’amabilité de nous informer de l’existence de trois textes publiés :

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000031366350/LEGISCTA000031367685

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2467

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/N559

A priori, ces textes français sont les seuls censés correspondre à notre demande relative à un droit à l’information de la part des usagers, puisque vous n’en indiquez pas d’autres et puisqu’ils procèdent d’une précision de votre première réponse.

Le problème, c’est que ces textes ne se réfèrent qu’à des documents pré-existants.

Or de tels documents ne sauraient tous contenir les informations dont pourraient avoir légitimement besoin les usagers.

Ceci est à rapprocher de nos demandes :

– “Nous demandons depuis des années – à titre légitime – des informations sur leur fonctionnement à des entités publiques qui ne les fournissent pas, ou qui se contentent de ne pas répondre (…)”

– “1.2.2. Documents publiés (lois, décrets et autres textes facilement accessibles).

–> Ce n’est pas de cela que nous parlons.  

Si les informations que nous souhaitons étaient facilement accessibles, nous n’aurions pas besoin de les demander aux organes considérés. “
 
– “2.2. –> Est-ce un malentendu, ou est-ce que nous devons déduire de l’absence d’information spécifique – dans votre réponse – relativement à l’existence ou à la non-existence d’un tel droit (écrit) ou d’une telle loi (ou autre texte légal) qui obligerait l’Administration à fournir les informations (pas nécessairement des documents ou textes déjà existants) aux usagers en ayant besoin, signifierait que cela n’existe pas ? “
 
– “2.4. –> (…)
Est-ce qu’il suffit de mentionner le texte en question pour que “magiquement”, l’Administration accepte enfin de fournir
les informations que nous lui demandons (et qui évidemment ne figurent dans aucun texte publié) ? “
 
Il apparaît que votre réponse se réfère à deux types de “documents administratifs” :
 
– (a) Ceux que nous appelons “déjà existants”
ET “déjà publiés facilement accessibles”
(notamment par Internet)
 
– (b) Ceux que nous appelons “déjà existants”, 
mais qui sont détenus par l’Administration SANS être “déjà publiés”.
 

1.1. Notre quasi-absence de besoin de tels documents

Concernant “a”, nous rappelons que cela ne correspond pas à notre demande.
 
Concernant “b”, merci pour ces précisions,
cependant celles-ci ne se réfèrent qu’à des documents “qui existent déjà”,
ce qui donc n’inclut pas toutes les “informations” dont les usagers peuvent avoir un légitime besoin
(notamment sur le fonctionnement d’un service public).
 

1.2. Notre besoin occasionnel de certains “documents administratifs” entrant dans le champ de ces textes

Nous avons notamment besoin de connaître une réponse qui nous aurait été apportée par l’organisme public appelé “Défenseur des Droits”, selon un courriel de Mme Pau-Langevin.
Cet organisme refuse “de fait” de nous en dire plus, et il refuse même nos LRAR.
Il pousse même l’inhumanité à qualifier de “menace” une idée désespérée de grève de la faim dans le but d’obtenir les informations demandées.
 
–> Est-ce que cette réponse (prétendue par le DdD) entre bien dans le cadre de l’article L300-2 (c’est à dire une “correspondance” avec une “personne de droit public”) ?
“Sont considérés comme documents administratifs, au sens des titres Ier, III et IV du présent livre, quels que soient leur date, leur lieu de conservation, leur forme et leur support, les documents produits ou reçus, dans le cadre de leur mission de service public, par l’Etat, les collectivités territoriales ainsi que par les autres personnes de droit public ou les personnes de droit privé chargées d’une telle mission. Constituent de tels documents notamment les dossiers, rapports, études, comptes rendus, procès-verbaux, statistiques, instructions, circulaires, notes et réponses ministérielles, correspondances, avis, prévisions, codes sources et décisions.”
(Ceci est une demande d’informations pour la DILA, et il n’est pas certain que cette demande pour la DILA corresponde à un “document administratif” déjà existant.)
 

2. Notre besoin d’informations qui ne sont pas “déjà existantes”

2.1. 

Comment procéder pour les obtenir ?
 

2.2. 

Est-ce qu’il existe une sorte de texte légal permettant d’y parvenir (ou d’espérer y parvenir) ?
 

2.3. 

Est-ce qu’il faut déduire de l’absence d’informations claires de votre part sur ce sujet précis doit être interprétée comme une absence d’existence d’un tel texte (ce qui par ailleurs expliquerait pourquoi vous n’auriez pas d’obligation de fournir ladite information) ?
 

3. Le sombre paradoxe du “Défenseur des Droits”

3.1. Comment obtenir des informations de sa part ??

On nous cite souvent cet organisme comme étant une sorte de recours, et vous le faites aussi.
–> Mais comment faire lorsque c’est précisément celui-ci qui refuse de fournir des informations ?(sans parler de ses nombreuses autres “étrangetés”, comme les violations éhontées de sa charte de déontologie, le manque de professionnalisme, la grossièreté, les manœuvres discrètes – ou pas si discrètes – etc.).
 
Nous vous avions déjà interrogés à ce sujet dans le passé, en vous demandant comment faire pour obtenir des réponses et/ou des informations de la part de cet étrange organisme, et – au prix de longs et fastidieux échanges – vous nous aviez répondu qu’il fallait les contacter, ce qui ne nous avance pas tellement.
Vous nous aviez aussi parlé de la CADA, mais celle-ci :
– ne s’occupe QUE des “documents administratifs” (à l’exception donc des autres “demandes d’informations”)
– même quand on a la “chance” de la solliciter sur un “document administratif” (la mystérieuse réponse du DdD), elle ne nous aide pas.
 

3.2. L’organisation de l’impossibilité d’obtenir des informations de la part du DdD

Les manoeuvres et techniques d’évitement mises en oeuvre par cette curieuse institution sont nombreuses et parfois subtiles, et pourraient servir à la rédaction d’un guide “Comment éviter les questions des usagers” (en complément d’un guide plus général “Comment endormir et décourager les usagers”, qui semble correspondre à leur activité principale et savamment maîtrisée).
Un exemple, parmi les plus discrets ?
Le lien que vous citez (
https://www.defenseurdesdroits.fr/nous-contacter-355), qui renvoie à divers modes de “contact”, dont notamment :
– (a) Les “demandes”, qui passent par un formulaire qui a été entièrement refondu, et qui ne permet PLUS de demander des informations, en particulier si elles concernent le DdD lui-même.
En effet, pour pouvoir avancer dans le formulaire, il faut obligatoirement renseigner un champ en indiquant une démarche qu’on aurait déjà faite ailleurs. Or quand il s’agit de demandes d’informations concernant le DdD lui-même, ça n’a pas de sens de s’adresser ailleurs.
Leur système de “défense” a donc été “amélioré” pour compliquer ou empêcher les demandes ou plaintes relatives à leurs propres services ou agissements.
Ceci n’est qu’un exemple des plus bénins (à l’autre extrême, quand on arrive à dépasser leurs lignes de défense passive, on a droit aux jugements humiliants, aux imprécations et aux hurlements grossiers au téléphone – preuves à l’appui).
– (b) Leur plateforme téléphonique :
— Si on a l’audace d’évoquer des “dysfonctionnements” de leur part, même en le faisait très poliment et calmement, c’est comme si on disait que le roi est nu, et on s’entend répondre très hautainement que c’est
juste notre opinion (sous-entendu que c’est nous qui sommes dans l’erreur).
— Si on a le malheur d’évoquer des “maltraitances” de leur part (tout aussi poliment), là c’est comme si le ciel leur tombait sur la tête, ou comme si on avait montré son dos au Roy, et on évite de justesse un “raccrochement au nez” (assorti d’un blocage définitif du numéro de téléphone, ce dont ils usent très facilement et bien sûr sans aucun débat ni aucune possibilité de se défendre – l’arbitraire souverain le plus imbu étant manifestement de rigueur dans ces très hautes sphères).
— Si on évite de parler de leurs problèmes :
— Soit on est capable de leur donner un numéro de dossier, et alors on a des réponses relativement robotiques, qui de toute façon ne contiennent pas les informations demandées (car dans ce cas les saisines ou demandes sont
—- soit indéfiniment “en pré-traitement” ou “déjà clôturées” sans qu’on puisse en savoir davantage,
—- soit tout simplement impossibles à faire, “grâce” à leur nouvelle technique d’évitement (cf; “a”).
— Soit on n’a pas encore de numéro de dossier, et alors ils nous invitent à faire une demande en ligne (cf “a”).
— Soit on parvient à ne pas trop indisposer le répondant, et alors on essaie de lui demander les fameuses “informations” en question, et dans ce cas :
—- Soit il avoue ne pas les connaître (et donc, “a”).
—- Soit il nous dit ce qu’il pense à ce sujet, mais on voit mal comment cela pourrait être une réponse officielle de cet organisme, car ce ne sont que des avis personnels, qui assurément diffèrent avec chaque répondant : on ne peut donc rien en faire (sans compter qu’ils sont verbaux et donc non-probants).
– (c) Les Délégués :
— Soit ils s’avouent immédiatement dépassés.
— Soit ils se vexent très vite (le moindre prétexte étant valable et éliminatoire, “c’est le jeu”), et ne répondent plus.
— Soit ils “transmettent au Siège”, et à partir de là c’est l’enfer car “le Siège”, interrogé, commence par “ne pas retrouver le dossier”, puis – si on insiste vraiment beaucoup – finit par le retrouver mais renvoie au Délégué qui ne sait que répéter qu’il ne peut rien faire car seul le Siège peut répondre etc. etc.
Et si on insiste un peu, ça tourne en rond mais en plus ça leur permet de se formaliser, de s’offenser, etc. etc. puis d’exclure (et de nous qualifier de “particulièrement pénibles”, alors qu’on cherche juste légitimement à avoir des informations ou à réduire des problèmes ou des dysfonctionnements, ce qui est le droit de chacun).
– (d) Un système de “chat” écrit :
— Soit on nous répond très robotiquement avec un lien vers le fameux formulaire “défensif” (“a”).
— Soit on a de la chance et on nous donne une adresse de courriel, presse@defenseurdesdroits.fr, qui a priori ne correspond pas à notre demande, mais qui – ô miracle – répond UNE fois pour nous demander de fournir nos demandes d’informations.
Ensuite, si – en marchant sur des oeufs – on envoie seulement une petite demande d’informations vraiment pas “polémique”, c’est “mort”, il n’y a plus de réponse.
Ensuite on a la lente torture des rappels interminables, qui sont ensuite utilisés contre nous et dans notre dos comme “justification rétroactive” de leur défaut de fourniture d’informations. Bref, la routine. (Et aux antipodes du fonctionnement de la loi brésilienne citée en exemple).
– (e) Le courrier postal :
— Dans notre cas, cela fait longtemps que le DdD ne daigne plus répondre à nos lettres (pourtant peu nombreuses et toujours très déférentes).
Mais on a eu la chance de recevoir une LRAR retournée par leurs soins par voie postale, sans aucun motif.
Ensuite, en appelant et avec de la patience, on a eu droit à un prétexte : il paraît que notre faute c’est qu’on a indiqué leur adresse “de rue” sur l’enveloppe, alors qu’il fallait “obligatoirement” indiquer leur adresse “libre réponse”…
C’est à cause de ça qu’ils ont refusé notre LRAR !
Il faut vraiment beaucoup de lavage de cerveau pour y croire…

Mais il y a pire : quand on leur dit dans la même conversation téléphonique qu’on a dans la main QUATRE accusés de réception envoyés par eux dans le passé, indiquant “la mauvaise adresse” (l’adresse de rue), là tout s’embrouille et tout bredouille, et ensuite, évidemment, on n’a plus jamais de réponse (c’est à dire d’information justificative) sur le sujet.
 

3.3. Comment se défendre ?

–> Comment se défendre contre les agissements insignes et écoeurants de cet organisme particulièrement maltraitant et “honte de la France” ?
Notamment, comment obtenir les informations auxquelles nous avons droit, ne serait-ce que leur prétendue réponse, qu’il invoquent pour rejeter et mépriser très hautainement un projet de grève de la faim pour obtenir les informations que nous leur demandons depuis des années (et dont ils n’ont jamais dit qu’ils refusaient de les fournir).
(Ceci est un exemple de demande d’informations de notre part, pour la DILA.)
 

4. Les “points justice”

4.1. 

Chaque fois que nous avons tenté de solliciter ces entités, ou les “points France Services” et autres, ça s’est passé à peu près comme suit :
– Si on envoie tout de suite nos demandes d’informations (dès le premier courriel), on ne reçoit jamais aucune réponse.
– Si, prudents, nous commençons par demander si nous pouvons leur envoyer des demandes d’informations :
— Soit ils nous disent qu’il faut impérativement se déplacer en personne (ce qui nous est impossible, et ce qui est abusif, mais il y a un progrès par rapport aux années 80 et au fameux “mais enfin monsieur, comment voulez-vous qu’on vous réponde si on ne vous voit pas ?”).
— Soit ils répondent en invitant à leur envoyer nos demandes d’informations, puis ensuite, évidemment, “plus de son, plus d’image”, le Mutisme Administratif Français le plus classique.
– Si on parvient à leur téléphoner, au mieux on a une dame “dépassée” qui nous dit que le mieux c’est… de prendre un rendez-vous avec un Délégué du DdD ! (soupirs…)
 

4.2.Fonctionnement à distance ?

Pour essayer de garder un espoir dans cet océan d’obstacles (souvent organisés en tant que tels), pourriez-vous nous indiquer les coordonnées d’au moins un “point justice” (parmi les 1728 de votre liste) qui accepterait de fonctionner à distance ? (Et – vous l’aurez compris – pas simplement pour se borner à faciliter un rendez-vous avec un Délégué du DdD, la torture ayant des limites)
 

5. Apparente erreur dans un texte

Dans l’article L300-2 que vous avez eu l’amabilité de nous signaler, il est stipulé “correspondances” dans
 Constituent de tels documents notamment les dossiers, rapports, études, comptes rendus, procès-verbaux, statistiques, instructions, circulaires, notes et réponses ministérielles, correspondances, avis, prévisions, codes sources et décisions.”
Or, dans “Vérifier la définition d’un document administratif” dans la page https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2467 que vous nous indiquez, cette mention a bizarrement été supprimée :
Il peut s’agir des documents suivants : dossier, rapport, étude, compte rendu, procès verbal, statistique, directive, instruction, circulaire, note et réponse ministérielle, avis, code source, décision.
 
Ceci est fâcheux puisque le seul cas où nous pourrions recourir à ce texte concerne uniquement une “correspondance” (c’est à dire “les réponses juridiquement fondées qui [nous] ont été apportées”, selon Mme Pau-Langevin du DdD, ce qui se réfère forcément à des réponses écrites donc une “correspondance”).
 

5.1. 

Pourrait-on connaître le motif de cette suppression ? C’est une simple erreur ?
 

5.2. 

Si c’est une erreur, peut-être allez-vous la corriger ?
 

6. Concernant les “demandes abusives”

Dans les textes que vous nous avez indiqués, il est fait mention du fait que l’Administration n’est pas tenue de répondre en cas de demandes abusives, notamment quand elles sont “répétitives”.
Cela n’est pas clair pour nous.

–> Car que se passe-t-il quand on envoie des rappels de demandes d’informations motivés par le fait qu’on n’a jamais reçu de réponse, ou que la réponse reçue ne contenait pas l’information demandée ?
Est-ce qu’il suffit à l’Administration de considérer que l’usager a fait l’erreur d’envoyer “trop de rappels” pour “considérer” qu’elle n’a plus besoin de fournir les informations demandées, même si elle ne l’a jamais fait ? Cela paraît très injuste.
(Ceci est une demande d’informations pour la DILA, comme d’autres dans ce courriel.)
 
Et si c’est ça, alors à combien a-t-on droit par an ?? Encore une question d’humeur arbitrairement intransigeante et péremptoirement souveraine de gens hautement susceptibles ?(Si c’est un jeu, c’est pas drôle pour les usagers.)
(Ceci est une demande d’informations pour la DILA, comme d’autres dans ce courriel.)
 
A l’opposé, si on a déjà reçu les informations demandées, pourquoi diantre est-ce que nous voudrions les redemander à nouveau ? (à moins d’un rare oubli)
(Question rhétorique pour illustrer le manque de clarté.)


Dans l’espoir de recevoir les informations souhaitées et nécessaires, ou sinon des orientations utiles et activables, veuillez agréer, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.
Alliance Autiste
 
ONG d’autistes pour la liberté et la défense des autistes, l’accessibilité et la Prise En Compte Correcte de l’Autisme Partout, la lutte contre la maltraitance et l’exclusion socio-administratives, et l’application de la CDPH en France
enregistrée en France sous le numéro W691085867

19/02/2024 | DILA –> AA

République Française - service-public.fr

 

Bonjour,

En complément à notre précédente réponse :

“Aux termes de l’article 15 de la Déclaration de 1789 : « La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration ». Est garanti, par cette disposition, le droit d’accès aux documents administratifs. Il est loisible au législateur d’apporter à ce droit des limitations liées à des exigences constitutionnelles ou justifiées par l’intérêt général, à la condition qu’il n’en résulte pas d’atteintes disproportionnées au regard de l’objectif poursuivi.”

Source : https://www.conseil-constitutionnel.fr/decision/2020/2020834QPC.htm

A nouveau, si vous rencontrez une difficulté dans l’accès à une information, un dossier personnel ou relative à une démarche avec une administration publique, nous vous invitons à contacter un conseil juridique (service gratuit) le plus proche pour toutes informations relatives aux recours possibles. Sur ce point : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F20706

Pour rappel, sur les missions du Défenseur des Droits en tant qu’il s’agit d’une autorité administrative indépendante (AAI) qui émet des avis, recommendations ou proposition : 

https://www.defenseurdesdroits.fr/decouvrir-le-defenseur-des-droits-197

https://www.defenseurdesdroits.fr/defendre-les-droits-des-usagers-des-services-publics-194

 

Cordialement, 

J. R***

Equipe Messagerie


19/02/2024 | AA –> DILA

De : Alliance Autiste <contact@allianceautiste.org>
Date: lun. 19 févr. 2024 à 11:21
Subject: Re: [Autre] Accès à l’information à fournir par l’Administration publique de la France
To: <information.administrative.sp@service-public.fr>

Bonjour et merci pour votre complément de réponse de ce jour 19/02/2024.

Dans le but d’éviter la multiplication des malentendus et confusions ( et des éventuels “agacements” qui en naîtraient), nous aimerions vous prier de nous indiquer si votre complément tient compte de notre courriel du 16/02/2024 ci-dessus, composé de 6 parties. *
 
Dans l’affirmative, nous allons étudier dans quelle mesure les informations aimablement fournies par vos soins répondent à chacun des questionnements exposés et extensivement précisés – et complétés – par notre courriel susdit.
 
* : Ceci est une demande d’informations à votre attention, exprimée de manière indirecte.
 
Merci.
 
Salutations distinguées,
 
Alliance Autiste


19/02/2024 | DILA –> AA

République Française - service-public.fr

 

Bonjour,

Oui, il fait suite à votre dernier message.

Si vous estimez que notre dernier message, et les précédents, ne répondent pas précisément à vos différentes questions, nous en sommes désolés. Nous ne disposons pas d’autres élements d’information.

Nous vous avons indiqué un certain nombre d’éléments (textes, fiches d’information de notre site Service-public.fr ) autour de la question de l’accès à l’information des usagers auprès des administrations/organismes publics, qui est le sujet de vos messages.

N’hésitez pas à contacter (ou à le refaire, si besoin) les interlocuteurs que nous vous avons indiqués dans nos messages pour toute information et précision qu’ils pourraient vous délivrer.

 

Cordialement,

J. R***

Equipe Messagerie


 25/02/2024 | AA –> DILA

 

Synthèse par ChatGPT

Objet : Demandes d’informations complémentaires – Ref3869620

Monsieur,

Nous faisons suite à votre réponse du 19/02/2024, dans laquelle vous indiquez ne pas avoir d’autres éléments d’informations. Pour clarifier nos requêtes et espérer des réponses adéquates, veuillez trouver ci-dessous un récapitulatif de nos demandes (A à H) :

  1. Documents administratifs

    • Demande A : Confirmation si la réponse du Défenseur des Droits relève de l’article L300-2.
  2. Informations non pré-existantes

    • Demande B : Procédure pour obtenir des informations non existantes, le cas échéant.
  3. Défenseur des Droits

    • Demande C : Modalités pour obtenir des informations du Défenseur des Droits.
    • Demande D : Comment se défendre face à l’impossibilité d’obtenir des informations du Défenseur des Droits.
  4. Points justice (et France Services)

    • Demande E : Coordonnées d’un “point justice” fonctionnant à distance parmi les 1728 répertoriés.
  5. Erreur dans un texte

    • Demande F : Motif de la suppression de “correspondances” dans l’article L300-2 et correction, le cas échéant.
  6. Demandes abusives

    • Demande G : Procédure et limites pour les rappels de demandes d’informations considérées comme abusives.
  7. Contact avec l’ordre des avocats de Paris

    • Demande H : Méthodes pour activer les pistes conseillées lorsque les entités contactées ne répondent pas, sans obligation de le faire.

Nous espérons recevoir les informations sollicitées ou des orientations pertinentes. Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.

Alliance Autiste

 
 
A attention de la DILA (Direction de l’information légale et administrative de la République française)
 
Le 25/02/2024
 
Monsieur
 
Nous notons votre réponse du 19/02/2024 par laquelle vous indiquez ne pas avoir d’autres éléments d’informations.
 
Cette déclaration semble se rapporter à certains de nos questionnements ; nous aimerions donc rappeler à votre aimable attention ci-dessous (en les simplifiant) nos autres demandes d’informations, c’est à dire celles que nous n’avons pas réussi à faire correspondre à vos réponses.
Pour plus de clarté, ces demandes sont assorties d’une référence “A” à “G”, et il y a une nouvelle demande “H”.
 
1. Les “documents administratifs”
 
1.2. Notre besoin occasionnel de certains “documents administratifs” entrant dans le champ de ces textes
 
Nous avons notamment besoin de connaître une réponse qui nous aurait été apportée par l’organisme public appelé “Défenseur des Droits”, selon un courriel de Mme Pau-Langevin.
Cet organisme refuse “de fait” de nous en dire plus, et il refuse même nos LRAR.
 
* DEMANDE D’INFORMATIONS “A” pour la DILA *
–>
Est-ce que cette réponse (prétendue par le DdD) entre bien dans le cadre de l’article L300-2 (c’est à dire une “correspondance” avec une “personne de droit public“) ?
“Sont considérés comme documents administratifs, au sens des titres Ier, III et IV du présent livre, quels que soient leur date, leur lieu de conservation, leur forme et leur support, les documents produits ou reçus, dans le cadre de leur mission de service public, par l’Etat, les collectivités territoriales ainsi que par les autres personnes de droit public ou les personnes de droit privé chargées d’une telle mission. Constituent de tels documents notamment les dossiers, rapports, études, comptes rendus, procès-verbaux, statistiques, instructions, circulaires, notes et réponses ministérielles, correspondances, avis, prévisions, codes sources et décisions.”
(Ceci est une demande d’informations pour la DILA, et il n’est pas certain que cette demande pour la DILA corresponde à un “document administratif” déjà existant.)
 
2. Notre besoin d’informations qui ne sont pas “déjà existantes”
 

* DEMANDE D’INFORMATIONS “B” pour la DILA *

–> Comment procéder pour les obtenir ? (les “informations qui ne sont pas “déjà existantes””)
–> Est-ce qu’il existe une sorte de texte légal permettant d’y parvenir (ou d’espérer y parvenir) ?
–> Est-ce qu’il faut déduire de l’absence d’informations claires de votre part sur ce sujet précis doit être interprétée comme une absence d’existence d’un tel texte (ce qui par ailleurs expliquerait pourquoi vous n’auriez pas d’obligation de fournir ladite information) ?
(Ceci est une demande d’informations pour la DILA, et il n’est pas certain que cette demande pour la DILA corresponde à un “document administratif” déjà existant.)
 
3. Le sombre paradoxe du “Défenseur des Droits”
 
3.1. 
* DEMANDE D’INFORMATIONS “C” pour la DILA *
–> Comment obtenir des informations de la part du DdD ??
Comment faire lorsque c’est précisément celui-ci qui refuse de fournir des informations ?
(Ceci est une demande d’informations pour la DILA, et il n’est pas certain que cette demande pour la DILA corresponde à un “document administratif” déjà existant.)
 
Nous vous avions déjà interrogés à ce sujet dans le passé, en vous demandant comment faire pour obtenir des réponses et/ou des informations de la part de cet étrange organisme, et – au prix de longs et fastidieux échanges – vous nous aviez répondu qu’il fallait les contacter, ce qui ne nous avance pas tellement.
(…)
 
3.3. 
* DEMANDE D’INFORMATIONS “D” pour la DILA *
–> Comment se défendre par rapport à l’organisation de l’impossibilité d’obtenir des informations de la part du DdD ?
(Ceci est une demande d’informations pour la DILA, et il n’est pas certain que cette demande pour la DILA corresponde à un “document administratif” déjà existant.)
 
4. Les “points justice” (et points France Services etc.)
 
4.2. Fonctionnement à distance ? 
 
* DEMANDE D’INFORMATIONS “E” pour la DILA *

–> Pourriez-vous nous indiquer les coordonnées d’au moins un “point justice” (parmi les 1728 de votre liste) qui accepterait de fonctionner à distance ? (Et – vous l’aurez compris – pas simplement pour se borner à faciliter un rendez-vous avec un Délégué du DdD, la torture ayant des limites)
(Ceci est une demande d’informations pour la DILA, et il n’est pas certain que cette demande pour la DILA corresponde à un “document administratif” déjà existant.)
 
5. Apparente erreur dans un texte
 
Dans l’article L300-2 que vous avez eu l’amabilité de nous signaler, il est stipulé “correspondances” dans
 Constituent de tels documents notamment les dossiers, rapports, études, comptes rendus, procès-verbaux, statistiques, instructions, circulaires, notes et réponses ministérielles, correspondances, avis, prévisions, codes sources et décisions.”
 
Or, dans “Vérifier la définition d’un document administratif” dans la page https://www.servicepublic.fr/particuliers/vosdroits/F2467 que vous nous indiquez, cette mention a bizarrement été supprimée :
Il peut s’agir des documents suivants : dossier, rapport, étude, compte rendu, procès verbal, statistique, directive, instruction, circulaire, note et réponse ministérielle, avis, code source, décision.
 
Ceci est fâcheux puisque le seul cas où nous pourrions recourir à ce texte concerne uniquement une “correspondance” (c’est à dire “les réponses juridiquement fondées qui [nous] ont été apportées”, selon Mme Pau-Langevin du DdD, ce qui se réfère forcément à des réponses écrites donc une “correspondance”).
 
* DEMANDE D’INFORMATIONS “F” pour la DILA *
–> Pourrait-on connaître le motif de cette suppression ? C’est une simple erreur ?
–> Si c’est une erreur, peut-être allez-vous la corriger ?
(Ceci est une demande d’informations pour la DILA, et il n’est pas certain que cette demande pour la DILA corresponde à un “document administratif” déjà existant.)
 
6. Concernant les “demandes abusives”
 
Dans les textes que vous nous avez indiqués, il est fait mention du fait que l’Administration n’est pas tenue de répondre en cas de demandes abusives, notamment quand elles sont “répétitives”.
Cela n’est pas clair pour nous.
 

* DEMANDE D’INFORMATIONS “G” pour la DILA *

–> Que se passe-t-il quand on envoie des rappels de demandes d’informations motivés par le fait qu’on n’a jamais reçu de réponse, ou que la réponse reçue ne contenait pas l’information demandée ?
Est-ce qu’il suffit à l’Administration de considérer que l’usager a fait l’erreur d’envoyer “trop de rappels” pour “considérer” qu’elle n’a plus besoin de fournir les informations demandées, même si elle ne l’a jamais fait ?
Cela paraît très injuste.
–> Et si c’est ça, alors à combien a-t-on droit par an ?? 
(Ceci est une demande d’informations pour la DILA, et il n’est pas certain que cette demande pour la DILA corresponde à un “document administratif” déjà existant.)
 
7. Pour tenter de suivre vos conseils, nous avons contacté l’ordre des avocats de Paris et nous avons envoyé un courriel à l’adresse indiquée, mais il n’y a pas eu de réponse.

* DEMANDE D’INFORMATIONS “H” pour la DILA *

–> Comment pouvons-nous activer les pistes que vous conseillez quand elles ne répondent pas, et surtout quand elles n’ont aucune obligation de le faire ?
 
Dans l’espoir de recevoir les informations (A à H) souhaitées et nécessaires, ou sinon des orientations précisément appropriées, utiles et activables, veuillez agréer, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.


Alliance Autiste
 
ONG d’autistes pour la liberté et la défense des autistes, l’accessibilité et la Prise En Compte Correcte de l’Autisme Partout, la lutte contre la maltraitance et l’exclusion socio-administratives, et l’application de la CDPH en France