La ténacité de la maman de Timothée (Maryna) -que nous avons toujours soutenue- finit par payer.
Et le jugement irlandais en sa faveur démontre (s’il était besoin) l’absurdité et le caractère malfaisant de la « justice » française dans cette affaire (ce qui est aussi montré par tous les jugements, plus ébouriffants les uns que les autres, sans aucune considération pour la réalité, pour cet enfant, et pour l’autisme, mais simplement guidée par la haine et le ressentiment envers une personne (Maryna), parce qu’elle a osé faire preuve « d’insoumission » (sic)).
Bravo à Maryna ! 🙂
Et honte à la nomenklatura administrative de notre pays, et aux exploiteurs d’enfants vulnérables (le « lobby »).
Voir les détails ici : http://soutien-tim.blogspot.com/
Voici également le résumé fait par Maryna ce jour :
« Resumons: 5 jours en prison a Dublin et 7 audiences (700 km a chaque fois), presque 8 mois du contrôle judiciaire allant de déplacement chaque jours au commissariat (25 km de la maison) au debut jusqu’au 2 fois/semaine a la fin. Deux mois seule ici, sans mon mari retenu en France. Il est revenu, refusant de servir d’otage: si moi, je pouvais encore tenir, les enfants, eux, souffraient trop de cette separation. Pour sa part, les accusations dont il fait objet sont tout simplement hallucinantes mais c’est un autre sujet…
J’étais accusée ni plus ni moins de la séquestration (false emprisonnement): le procureur ici n’a trouvé pas d’autre article pour satisfaire la condition de la double incrimination (soustraction de l’enfant, ou « child abduction » ne s’applique, en Irlande, après 16 ans de l’enfant). Les trois dernières audiences et le temps d’attente entre elle étaient plus qu’éprouvantes. Mes avocat (dont un, très reconnu en Irlande), ont bossé a suer. Le « common law » (jurisprudence anglo-saxonne) et l’audience ici n’a rien a voir avec celles, en France. Et heureusement: tout est extrêmement clair et argumenté, il n’y a pas de place pour des « lapins du chapeau », aucun argument n’est omis, aucune place a la subjectivité. On peut avoir confiance absolue en justice. Ca change.
Au dela de ca (et certains ont deja remarqué), c’est une décision historique car mettant une personne atteinte d’autisme au meme niveau des droits et libertés qu’une personne tout venant.
Je rappelle que AUCUN cour de justice en France n’a jamais cherché connaitre et encore moins respecter, l’avis de mon fils. Ses problèmes de communication n’ont meme pas été évaluées correctement pour pouvoir décider si il est capable ou pas du « discernement ». La discrimination qu’il a subie a été totale et émanait de l’institution juridique elle meme.
Je ne peux donc que saluer la Hight Court de Dublin de rester au plus prêt du droit national et des droits humaines. Meme si, nous n’avons meme pas eu a plaider la cause des droits fondamentaux: la decision fut prise avant, sur la base des points juridiques uniquement.
Heureusement pour la France: on peut imaginer le titre de l’article dans la presse après la lecture des rapports hospitaliers d’internement de mon enfant… »