Date: mar. 25 oct. 2022 à 12:47
Subject: Supplices torturants par le Défenseur des Droits de la France (ixième rappel de demande d’aide, de réponse, d’humanité etc.)
To: COMPAGNON Claire <claire.compagnon@pm.gouv.fr>, GIRARD Mylene <mylene.girard@pm.gouv.fr>, POULET Celine <celine.poulet@pm.gouv.fr>
Cc: Claire Hédon <claire.hedon@defenseurdesdroits.fr>, <e.renaud-garabedian@senat.fr>, emmanuelle dal’secco <emmadalsecco@gmail.com>, <redaction@yanous.com>, <redaction@lemediatv.fr>
Nous reprocher un « comportement » qui n’est que la conséquence logique et fatale de l’incurie et du mépris ignobles ?
Ou peut-être faudrait-il un « traitement », des médicaments, qui seraient « la solution » (pour étouffer…).
Heureusement, rien de cela ne sera possible.
Cela fait plus de huit ans que nous luttons, nous connaissons les ficelles (ou erreurs) les plus grosses.
Cela fait des mois qu’on propose gentiment et patiemment de faire quelque chose, d’aider, d’expliquer, de participer à un groupe de travail ou autre, mais comme toujours il n’y a RIEN en face.
Les gens ne se réveillent que quand ils sont vexés : on connaît.
Cela fait depuis 2015 qu’on ne cesse de demander au DdD un « référent autisme » ou l’équivalent, justement pour éviter d’en arriver à de telles situations : c’est méprisé.
Cela a été demandé (suite à nos explications) par le Comité CDPH dans sa Recommandation finale fin 2021 : méprisé aussi.
On nous dit qu’elle « veille au respect des droits » ? Mais comment ça, lorsqu’elle les piétine aussi honteusement ?
La lutte contre les discriminations préjudiciables ? Mais comment serait-ce donc possible, quand cette institution :
– n’a AUCUNE politique d’accessibilité aux personnes handicapées autistes,
– ne fournit pas le moindre aménagement raisonnable (par exemple en termes d’attention et de « non-offensiation », comme on se TUE à l’expliquer « dans le désert »),
– ne daigne même pas au moins fournir quelques informations,
– mélange tout, et croit que c’est nous qui ne comprenons rien (sans doute à cause de nos « troubles », hein),
– nous laisse dans le Mutisme Méprisant pendant des années,
– daigne nous informer qu’il est « regrettable » de penser à une grève de la faim, sans pour autant s’abaisser à nous fournir les informations demandées depuis deux ans,
– et – comme si toutes ces abominations ne suffisaient pas – va même jusqu’à nous assener l’idée selon laquelle elle nous aurait déjà fourni ces informations, ce qui amène à un niveau d’abracadabrance tel que le cerveau peine à fonctionner.
Pour des autistes, en tous cas (avec nos « troubles », comme le fait de ne pas pouvoir supporter l’injustice…).
Cette situation ne va pas se résoudre par magie, et il ne faut pas compter sur l’épuisement ou sur un « miracle ».
Nous ne comprenons pas pourquoi les autorités publiques de ce pays ne font RIEN et laissent s’aggraver les choses lentement mais sûrement.
Tous les mécanismes classiques consistant à rejeter la faute sur nous, vous pouvez les essayer, mais ce ne sera que de la perte de temps car on les connaît et on sait quoi en faire.
C’est facile de reprocher aux gens d’être sur les nerfs, après les avoir laissé mijoter à feu doux pendant des années.
Dans les supplices et dans l’attente d’un « sursaut ».
Salutations respectueusement écoeurées.
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