Résumé par ChatGPT
Objet : Demande d’informations sur le Mutisme Administratif et autres obstacles
Madame la Secrétaire d’État,
Nous sollicitons à nouveau votre attention sur notre précédente lettre recommandée datée du 17/02/2021, intitulée “Demande d’informations relatives aux droits à l’information, à la consultation et à la participation, et à l’assistance pour les organisations de personnes handicapées autistes”. Nous n’avons, jusqu’à présent, reçu aucune réponse à cette requête.
Faute de pistes ou d’idées pour résoudre le problème de Mutisme Administratif, nous vous prions de bien vouloir fournir ou faire fournir à notre organisation les informations, précisions et explications demandées ci-après, en vertu notamment des articles 4.3 et 29 de la CDPH, précisés par l’Observation Générale N°7 de cette Convention.
Récapitulation des Points de Requête :
Mutisme Administratif
Nous sollicitons des indications sur la lutte contre le Mutisme Administratif, afin que les services publics, y compris votre ministère, consentent à fournir les informations demandées par les organisations de personnes handicapées.
Absence d’assistance
Nous déplorons l’absence d’assistance, d’accompagnement, et d’autres mesures visant à renforcer les capacités des organisations de personnes handicapées. Si de telles mesures existent, nous vous prions de nous les indiquer.
Autres obstacles
Nous soulevons la question de l’interdiction de facto de répondre aux demandes d’information qui contiennent des critiques. Nous considérons cela comme une atteinte à la liberté d’expression et demandons des clarifications à ce sujet.
Explications relatives aux Troubles
Nous sollicitons des explications sur la manière dont les troubles et dysfonctionnements mentionnés contribuent ou s’opposent à la mise en œuvre de la CDPH en France. Nous demandons également des informations sur les raisons du maintien de ces problèmes.
Observation Générale N°7 – Point 23
« Les autorités publiques devraient accorder la considération et la priorité voulues aux opinions et aux vues des organisations de personnes handicapées lorsqu’elles portent sur des questions directement liées aux personnes handicapées. »
Nous aimerions connaître votre position sur cette Observation Générale et si vous l’approuvez pleinement après lecture.
Nous vous prions de bien vouloir nous répondre et d’apporter des réponses détaillées à nos interrogations. Nous cherchons à comprendre les raisons de l’absence de réponses depuis 2017 et souhaitons savoir si ces obstacles correspondent aux objectifs et au discours officiel du gouvernement français.
Nous vous remercions de votre attention et attendons vos réponses avec intérêt.
Respectueusement,
L’Alliance Autiste
Date: jeu. 29 avr. 2021 à 19:07
Subject: 20210429 AA_ServPub_ARTIC-Admutisme_{SEPH} Demande d’informations Mutisme Administratif, absence d’assistance, et autres obstacles
To: CLUZEL Sophie Secretariat <sec.sophie.cluzel@pm.gouv.fr>
Cc: <sec.said.acef@pm.gouv.fr>
20210429 AA_ServPub_ARTIC-Admutisme_{
Le 29/04/2021
Madame la Secrétaire d’Etat
Nous n’avons reçu aucune réponse à notre Lettre Recommandée AR du 17/02/2021 intitulée “Demande d’informations relatives aux droits à l’information, à la consultation et à la participation, et à l’assistance pour les organisations de personnes handicapées autistes”, dont accusé de réception par cachet humide “MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTE / SERVICE DU COURRIER CENTRAL” du “03 MARS 2021”.
Faute d’informations, de pistes ou d’idées permettant de réduire ce problème de Mutisme Administratif, nous ne pouvons donc que vous prier une nouvelle fois de plus de bien vouloir fournir ou faire fournir à notre organisation de personnes handicapées (ou sinon au public et en nous informant) les informations, précisions et explications demandées ci-après, en vertu notamment des articles 4.3 et 29 de la CDPH, précisés par l’Observation Générale N°7 de cette Convention ratifiée par la république française en 2010.
Nous précisons que l’organisme “Service-Public.fr”, très attentivement interrogé depuis le 01/02/2021 (”<Ref3745019> [asso][Formalités administrative]” (sic)), nous renvoie avec insistance vers votre ministère, comme en attestent ces quelques extraits) :
– 03/02/2021 : “Nous ne sommes pas en mesure de traiter votre demande qui relève de la compétence du Secrétariat d’État auprès du Premier ministre, chargé des personnes handicapées.
Nous vous suggérons de contacter et d’interroger ses services à l’aide des coordonnées accessibles dans l’annuaire de service-public.fr :https://lannuaire.service-
A toutes fins utiles, voici le lien sur son site internet :https://handicap.gouv.fr/”
– 05/02/2021 : “En réponse à votre message en retour, s’agissant du premier point de votre message initial qui était de savoir quelles étaient « les mesures mises en place par l’Etat français pour permettre aux personnes handicapées d’accéder aux informations relatives aux politiques publiques qui les concernent, autant que de besoin, c’est à dire – notamment – d’obtenir des réponses à ceux de leurs questionnements pour lesquels aucune réponse ne semble apparaître dans les publications ou les sites Internet … », nous ne pouvons que réitérer les termes de notre réponse précédente, à savoir que nous vous invitons à contacter et à poser vos questions aux services du Secrétariat d’État auprès du Premier ministre, chargé des personnes handicapées dont vous trouverez les coordonnées dans l’annuaire de service-public.fr : https://lannuaire.service-
– 02/04/2021 : “En réponse à votre message en retour, nous vous rappelons que le rôle de l’équipe messagerie de Service-Public.fr est d’aider les usagers à trouver une information générale répondant à leur demande (par courriel), s’agissant de leurs droits et démarches. Si nécessaire, nous les orientons vers l’interlocuteur susceptible de compléter cette réponse.
Nous ne recevons pas de courrier postal.
En conséquence, nous ne pouvons que vous orienter et vous inviter à saisir les services concernés, dont vous trouverez les coordonnées dans l’annuaire de service-public.fr, à savoir :
– Mme la Déléguée interministérielle à la stratégie nationale pour l’autisme au sein des troubles du neuro-développement : https://lannuaire.service-
– M. Le Ministre des Solidarités et de la Santé : https://lannuaire.service-
– 26/04/2021 : “En réponse à votre message en retour, nous ne pouvons que réitérer les termes de nos messages précédents à savoir que nous ne pouvons que vous orienter et vous inviter à saisir les services concernés par votre demande, dont vous trouverez les coordonnées dans l’annuaire de service-public.fr, à savoir :
– Mme la Déléguée interministérielle à la stratégie nationale pour l’autisme au sein des troubles du neuro-développement : https://lannuaire.service-
– M. Le Ministre des Solidarités et de la Santé : https://lannuaire.service-
1/ Mutisme Administratif
2/ Absence d’assistance
Il y a peut-être une erreur, et s’il existe véritablement, en France, des mesures étatiques prévues pour assister les organisations de personnes handicapées (bien lire “organisations de”), et qui seraient effectivement mises en place, fonctionnelles et accessibles (c’est à dire, notamment, non-mutiques), nous vous prions à nouveau de bien vouloir indiquer comment les trouver et comment y recourir.
3/ Autres obstacles
Cependant ces réponses nous informent aussi de ce qu’il ne sera plus répondu à celles de nos demandes d’information qui contiennent des critiques (interprétées comme des “attaques”) visant des personnes ou des associations (ou des structures).
Nous considérons que cette interdiction “de fait” porte atteinte à la liberté d’expression, tout en réduisant les capacités des autorités publiques pour mieux connaître les difficultés qu’elles sont censées diminuer, notamment par le moyen de la consultation stipulée par la CDPH en tant qu’obligation.
S’il nous est permis de le faire ici, nous aimerions indiquer que la “co-construction”, souvent mentionnée par les autorités gouvernementales françaises pour présenter ses actions, devrait s’appuyer sur TOUTES les personnes handicapées et leurs organisations, et pas uniquement sur celles qui sont “approuvées par le gouvernement” une fois qu’il a été bien établi qu’elles ne critiqueront pas vraiment les problèmes, manquements et violations françaises de la CDPH (entre autres), sans parler des énormes problèmes de conflits d’intérêts, de favoritisme, de carriérisme, et surtout de soutien prioritaire du secteur économique du “médico-social” au détriment des droits fondamentaux (liberté, équité…) et de la “désinstitutionnalisation”, mot dont même la simple mention est visiblement bannie de la communication gouvernementale à destination du public.
Il nous semble évident que ces obstacles s’opposent fortement à la mise en oeuvre de la Convention, et au fonctionnement normal nécessaire et exigible, que par ailleurs on peut observer si on regarde ce qui se passe dans des pays démocratiques.
Si vous consentez à prendre connaissance de ces critiques, et, peut-être, à y apporter les réponses qu’elles imposent, nous vous prions de bien vouloir nous indiquer s’il existe des erreurs ou des malentendus dans ce que nous expliquons ici, et de bien vouloir faire en sorte de réduire ou de supprimer les problèmes que nous décrivons, en nous informant des mesures prises à cet effet ainsi que de leur suivi.
4/ Demande conclusive d’explications relatives à ces Troubles
Nous les prions également de bien vouloir nous informer des raisons ou des motifs pouvant expliquer le maintien de ces problèmes à notre détriment, et – le cas échéant – de bien vouloir nos faire part de vos difficultés en la matière.
Nous aimerions aussi savoir si votre ministère estime qu’il est juste de ne jamais nous répondre (depuis le changement de gouvernement en 2017), et nous le prions de nous aider à comprendre en quoi cette politique d’évitement des demandes et doléances pourrait correspondre aux objectifs affichés (et obligatoires) et au discours officiel.
Pour appuyer cette demande d’explications, et au cas où cela pourrait peut-être vous intéresser (ou du moins être considéré), nous citons le point 23 de l’Observation Générale N°7 de la CDPH, en tant qu’exemple parmi bien d’autres dans ce texte dont la connaissance et le respect bénéficieraient grandement aux personnes handicapées en France.
De plus, nous vous prions de bien vouloir (nous) indiquer si vous avez des objections relatives à cette Observation Générale, ou si, une fois lue, vous l’approuvez pleinement.
“23. Les autorités publiques devraient accorder la considération et la priorité voulues aux opinions et aux vues des organisations de personnes handicapées lorsqu’elles portent sur des questions directement liées aux personnes handicapées. Les autorités publiques qui dirigent les processus décisionnels ont le devoir d’informer les organisations de personnes handicapées de l’issue de ces processus, y compris d’exposer clairement, sous une forme compréhensible, les conclusions, les considérations et le raisonnement qui sous-tendent les décisions concernant la manière dont leurs opinions ont été prises en compte, en expliquant pourquoi.”
Enfin, comme toujours, nous vous prions de bien vouloir pardonner tout aspect de la présente qui serait jugé insuffisamment déférent (ou autrement contrariant) en dépit de nos meilleurs efforts d’adaptation.
Cette accessibilité consiste par exemple en une « posture humaine » (selon les termes de la Délégation Ministérielle à l’Accessibilité, que nous avons consultée et qui d’ailleurs renvoie vers votre ministère à ce sujet).
Si cela existait en France, il y aurait beaucoup moins de rejets, de mutisme, de « classements sans suite » et d’autres graves troubles émanant des services publics, par exemple lorsque des lettres ou des courriels de personnes autistes sont « trop authentiquement brutes » pour être compatibles avec le fonctionnement de l’Administration française sans qu’elle ne consente à quelques aménagements, c’est à dire à tenter de réduire sa propension ultra-sensible à se formaliser ou à s’offenser pour des questions de rugosité, des questions de personnes, des suppositions, amalgames, et autres « Troubles du Non-Autisme ».
Nous vous prions de croire, Madame la Secrétaire d’Etat, à l’assurance de notre respectueuse considération.
—
enregistrée en France sous le numéro W691085867