Voir aussi, plus bas, rappel de nos trois questions d’il y a un mois (mutisme torturant…)
Voir aussi, plus bas, « Comment participer effectivement aux Universités d’été du CNCPH ? Mutisme institutionnel français torturant«
Voir aussi, plus bas, rappel de nos trois questions d’il y a un mois (mutisme torturant…)
Voir aussi, plus bas, « Comment participer effectivement aux Universités d’été du CNCPH ? Mutisme institutionnel français torturant«
Date: lun. 18 sept. 2023 à 12:57
Subject: 6 questions pour les intervenants des Universités d’été CNCPH 2023 – Lutte contre le Mutisme Administratif et les maltraitances administratives sur personnes autistes handicapées
To: CNCPH <cncph@pm.gouv.fr>
– Universités d’été CNCPH 2023 sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?
Voici donc quelques questions importantes auxquelles nous n’obtenons jamais de réponses à cause du Mutisme Administratif français.
Vont-elles à nouveau être ignorées ?
En d’autres termes, comment dialoguer sans qu’il n’y ait rien pour cela dans la « vraie réalité » ?
La consultation et la participation uniquement en cercle restreint (pour ne pas dire « confiscatoire ») est insuffisante, notamment en matière d’autisme, sujet complexe nécessitant un maximum d’avis.
C’est comme si les Députés étaient choisis par le Gouvernement ou par une sorte de comité de sages n’ayant pas du tout apporté la preuve de son impartialité (notamment quand il est présidé par un co-fondateur du parti politique au pouvoir, et composé de membres ou d’anciens membres de l’Administration).
Cela fait plus d’un an que nous alertons, que nous interrogeons, que nous sollicitons et que nous proposons notre aide sur ce thème essentiel, mais « on parle à des murs ».
Pourquoi ?
Le problème est l’existence de la mention erronée et fautive dans cet article, qui est la clé de voûte des problèmes de la gestion publique du handicap en France, comme l’a expliqué le Comité CDPH à la France il y a deux ans, suite à nos puissantes et persévérantes actions pour lui faire comprendre les mécanismes et vices cachés du système, permis à la base par cet article.
Deux ans plus tard, nous ne voyons rien pour faire changer cette loi, nous ne voyons que – parfois – des tentatives superficielles pour contourner ce problème, sans s’y attaquer vraiment.
Respectueusement,
—
Date: ven. 18 août 2023 à 01:26
Subject: Trois questions pour le CNCPH
To: POIRIER-CLAVERIE Sabine <sabine.poirier-claverie@pm.gouv.fr>, <cncph@pm.gouv.fr>, POULET Celine <celine.poulet@pm.gouv.fr>
Les autistes sont toujours « les éternels oubliés ». Cela fait partie de la « torture » dont nous parlons.
Il y a un manque évident dans la consultation, qui se fait « en vase clos ».
Il n’y a qu’une seule association « autisme » (qui n’est même pas une association de personnes autistes handicapées), Autisme France.
Ce n’est pas comme ça que la CDPH voit les choses.
La *priorité* doit être donnée aux associations de personnes *handicapées*, et dans leur diversité.
On voit bien que ce n’est pas le cas en matière d’autisme, ce qui explique notamment ce cruel manque en matière de politiques d’accessibilité.
A aucun moment la CDPH ne dit qu’il faudrait que ces organisations soient sélectionnées, et a fortiori encore moins par d’anciens membres du gouvernement (ou, « pire », par des membres fondateurs du parti politique au pouvoir).
Je n’ai jamais eu le moindre problème avec M. Adrien Taquet (que je trouvais « très bien »), ni même fait le moindre commentaire à son sujet ou même au sujet d’un de ses posts, jusqu’à maintenant pour préciser qu’il ne m’est plus du tout visible dans un groupe Telegram où d’autres membres le voient, ce qui signifie qu’il m’a bloqué (alors que je ne lui ai VRAIMENT rien fait).
(Merci pour l’exclusion « gratuite »… mais quand on est autiste, c’est « normal »…)
Donc on voit mal comment il pourrait sélectionner l’Alliance Autiste…
Mais pourtant, les personnes handicapées ont tout à fait le droit – légitime et logique – de demander des informations à toute instance qui prend des décisions ou qui rend des avis susceptibles d’avoir une influence directe ou indirecte sur leurs vies.
(Nous pouvons vous citer les divers points de l’Observation Générale N°7 sur le droit à l’information, si cela vous intéresse. Et sachez aussi qu’au Brésil il y a carrément une Loi sur l’Accès à l’Information, et que cela fonctionne très bien et de manière très sérieuse (avec des délais garantis et tout), sans qu’on soit obligé de quémander pendant des années et de se faire « balader » en vain.)
C’est la moindre des choses.
Le blog cncph.fr est effectivement très informatif, c’est une bonne chose, mais il ne peut pas répondre à toutes les questions, dont certaines peuvent être légitimes (par exemple, les présentes).
Cela serait tout à fait dans une logique de « consultation », on aurait moins une impression d’opacité et « d’arrangements » entre gens « des milieux autorisés » (comme disait Coluche).
Une autre section de votre blog pourrait aussi lister les diverses consultations ouvertes à aux associations « non-membres » (ce que j’appelais un « deuxième cercle » dans notre conversation), et à toutes les personnes handicapées (3ème cercle) et même à toute personne (4ème).
Merci.
P.S. Et nous sommes très intéressés pour participer aux travaux du « Conseil pour les questions sémantiques, sociologiques et éthiques du CNCPH », sans obligatoirement être membre du CNCPH.
Mais comment faire, concrètement ?…
Date: mar. 19 sept. 2023 à 13:38
Subject: Comment participer effectivement aux Universités d’été du CNCPH ? Mutisme institutionnel français torturant
To: CNCPH <cncph@pm.gouv.fr>
Cc: ***
(https://allianceautiste.org/
Les autistes présents pouvaient voir les questions sur leur smartphone, ils y répondaient, c’était très interactif, non bridé ni filtré, très intéressant et instructif.
Donc soit c’est sincère et dans ce cas nous faisons partie d’une petite liste de « pestiférés », soit c’est juste des « incantations » qui sont scandées dans la tradition française de « l’auto-application magique », soit… quoi ?
Si ce n’est pas cela, alors il conviendrait de nous détromper, par des exemples concrets.
Accessibilité, consultation, participation ???
Où, comment ? « Pour de vrai », pas juste dans l’imaginaire institutionnel, ou les « narratifs »…
Mais bien sûr, « c’est notre faute » (ou celle de notre handicap), cela va sans dire.
Salutations écoeurées.
—