Les 13 et 14 janvier 2016, nous avons assisté à l’audition du gouvernement français par le Comité des Droits de l’Enfant de l’ONU, à Genève.
Pour rappel :
- Le 25 février 2015, l’Alliance Autiste avait présenté son « rapport alternatif » (ou « contre-rapport ») au Comité des Droits de l’Enfant de l’ONU, à Genève.
- Le 8 juin 2015, nous avions participé à la pré-session d’examen de la France, devant les membres du Comité.
D’autres organisations défendant les enfants en avaient fait autant (notamment Autisme France). - Les membres du Comité avaient apprécié nos contributions, qui leur ont été manifestement utiles pour préparer leur « liste de points » (questions écrites), finalisée le 23/07/2015, et préalable à l’audition de janvier 2016. (visible également ici si le lien ne fonctionne pas)
- Le 15 octobre 2015, la France avait rendu ses réponses écrites, qui selon nous brillent par leur absence de pertinence : en ce qui concerne l’autisme, il n’y a quasiment aucune réponse correspondant aux questions, et, souvent, pas de réponse du tout.
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Le 15 décembre 2015, nous avons envoyé au Comité nos observations (et préconisations) par rapport à cette réponse de la France, afin d’apporter des éléments utiles et parfois nouveaux.
Nos observations étaient confidentielles avant l’audition ; nous les publions aujourd’hui 18 janvier 2016.
Notes :
– Nos observations ont également été traduites traduites en anglais (merci aux traducteurs bénévoles) ;
– Certaines parties de nos observations s’appuient sur une analyse plus « pointue » faite par un membre de l’AA à titre personnel (et donc non envoyée au Comité) ;
– Il se peut que ces textes soient par endroits dans un style plus ou moins « énervé », car il ont été rédigés alors que nous étions exposés aux atteintes morales et mentales nées de la violence des rebondissements de l’affaire Timothée (mère emprisonnée, beau-père emprisonné, Timothée (et sa soeur) à nouveau malmenés par la France (même en étant réfugiés dans un autre pays), etc.).
Toute cette absurdité et ces souffrances injustes ne permettent pas de travailler dans un climat serein : indépendamment de l’irritation difficile à cacher dans le texte, nous maintenons complètement le fond de nos observations et analyses.
Concernant cette audition des 13 et 14 janvier 2016, voici :
- Des enregistrements vidéo :
– Deuxième série de questions du Comité (extraits)
(Note : en écoutant les questions de M. Cardona après avoir lu nos « observations », il est clair que ces dernières ont été très utiles.)
– Réponses de la France (extraits)
– Réponses de la France (vidéo plus longue)
– Lien vers les archives « UN Treaty Body Webcast », permettant de visionner l’audition de la France les 13 et 14 janvier 2016 (après le Pérou dans la liste) ; - Nos premières réactions ;
(Note : ce document reprend simplement quelques points importants de nos « observations » car nous n’avons pas eu le temps d’analyser les réponses orales de la France, qui en résumé n’apportent pas grand chose de nouveau par rapport aux réponses écrites). - Quelques articles de presse :
– « Enfants : quand la France doit rendre des comptes » (TV5Monde) - Quelques articles de blogs :
– http://parentsautismedroits.blogspot.fr/2016/01/audition-de-la-france-cde-onu-questions.html
Nous allons avoir besoin de temps pour réfléchir aux moyens de maximiser l’utilité de tout ceci pour défendre et aider les enfants autistes en France, notamment en suivant attentivement l’application des promesses de la France.
Nous trouvons très regrettable qu’alors que le gouvernement français avait été mis en défaut de manière « cuisante » lors du dernier examen, cinq ans plus tard il en soit encore à énoncer des « mesures prévues ».
Nous en sommes au 3ème « plan autisme », mais les avancées semblent infinitésimales.
Juste pour pouvoir dire « ce n’est pas vrai que rien n’est fait » ?…
L’Alliance Autiste
18 janvier 2016
Réponse langue de bois et politicienne… Se borner à dire on est en train de faire… (depuis si longtemps déjà que l’on a commencé si disant !), donner quelques création de-ci de-là sans indiquer le nombre de jeunes en attentes de ce type de place, bref rien de nouveau et encore moins de concret. Au pays des droits de l’homme mieux vaut ne pas être handicapé, votre place n’set pas là !